PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

mercredi, juin 27, 2007

CONVENTIONS MÉDICALES ET MILLIARDS DÉTOURNÉS



Dans le dernier Bulletin de la CARMF son président, ni va pas par quatre chemins, jugez plutôt!

" En recherchant les responsabilités et la justification du financement par l’État d’une participation au sauvetage ou à la fermeture du régime, nous avons cherché à comprendre pourquoi on fait perdurer un système qui ne satisfait personne, et qui y avait intérêt. Ce travail a permis d’établir de véritables détournements de l’État au détriment des caisses sociales et de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) au détriment des autres caisses, portant sur des sommes non négligeables qui se chiffrent en milliards d’euros.

.../..."Pour l’ensemble des PAM, avec les calculs ci-dessus, la CSG reversée serait juste de 1 Milliard d’euros par an, les dépenses maladies seraient de 527 M€, en prenant 2 000 € par cotisant.

L’analyse des balances des comptes de gestion des PAM de 1999 à 2003 faite par la Fédération des retraités libéraux avec l’aide d’un cabinet comptable laissait apparaître un excédent cumulé de 5 Milliards d’euros pour la maladie. " Lire la suite ...

lundi, juin 25, 2007

EURO MEDECINE # EURO REMBOURSEMENT


Le libre accès aux soins dans l'UE, un droit souvent encore mal appliqué.
Le drapeau européen devant le siège de l'Union européenne à Bruxelles, le 27 mars 2007 ((c) AFP/Archives - Gérard Cerles). STRASBOURG (AFP) -

Se faire rembourser des soins réalisés dans un autre pays de l'UE relève trop souvent du parcours du combattant, alors que jurisprudence et législations européennes garantissent ce droit, dénoncent des experts et des praticiens.

"Le libre accès aux soins transfrontaliers n'est pas encore garanti pour tous les patients européens, faute d'un instrument contraignant pour tous les Etats", déplore Martine Mérigeau, du Centre européen des consommateurs Strasbourg-Kehl.

Sur les 27 Etats membres de l'UE, ceux qui ont transposé à ce jour au moins partiellement la jurisprudence de la Cour découlant d'arrêts de 1998 et de 2001 "restent minoritaires", regrette un haut fonctionnaire européen sous couvert d'anonymat.

La France et l'Allemagne ont fini par le faire en reconnaissant le droit à leurs résidents de recevoir des soins ambulatoires dans un autre pays de l'UE et d'être remboursés selon les tarifs applicables chez eux.

Mais même dans ces pays, "l'application effective pose toujours problème", souligne Mme Mérigeau.

Gilbert Luttenschlager, un chirurgien-dentiste basé en Moselle, l'a appris à ses dépens. Il avait obtenu en juin 2004 de la CPAM locale confirmation écrite qu'il pourrait effectuer sur ses patients français des opérations ambulatoires dans un hôpital frontalier allemand sans formalités préalables, mais cette même caisse a par la suite freiné les demandes de remboursement par toutes sortes de "chicaneries", se souvient-il.

"L'information n'avait pas dû traverser toutes les couches de l'administration. Certains patients ont attendu plus d'un an pour être remboursés, la CPAM exigeait d'eux des renseignements divergents et souvent inutiles. J'ai dû engager un avocat et j'ai fini par jeter l'éponge", raconte le docteur Luttenschlager.

Même les droits les plus anciens, tels que celui de recevoir des soins d'urgence dans n'importe quel Etat membre, ne sont pas toujours bien appliqués.

La carte européenne d'assurance maladie, qui remplace depuis l'an dernier le formulaire E111, permet en théorie de se voir prodiguer des soins d'urgence dans tout pays de l'Espace économique européen, et de se les faire rembourser aux conditions en vigueur dans ce pays.

"Mais ce n'est pas une carte de paiement et ses modalités divergent d'un pays à l'autre", avertit Josiane Hugel, responsable des relations internationales à la Caisse primaire d'assurance maladie de Strasbourg.

Dans les faits, peu de titulaires de la carte réussissent à accomplir les formalités sur place et retournent chez eux avec des factures qu'ils adressent ensuite à leur caisse d'affiliation, précise-t-elle.

Il en résulte souvent entre trois et six mois d'attente pour se faire rembourser une hospitalisation en Grèce ou en Islande, le temps que la CPAM interroge les caisses concernées sur les montants remboursables, ce qui est systématique pour toute dépense supérieure à 1.000 euros.

Se faire hospitaliser d'urgence à l'étranger peut aussi coûter très cher, notamment quand un établissement ignore la carte européenne présentée par le patient et lui applique les honoraires libres des assurés du secteur privé, comme c'est trop souvent le cas en Allemagne ou en Autriche, relève Mme Mérigeau.

"Là commencent tous les problèmes, parce que ces tarifs dépassent tous ceux prévus par les procédures de remboursement européennes", prévient-elle.

Incapables de s'entendre, les eurodéputés avaient retiré les services de santé du champ d'application de la directive de libéralisation des services (ex-Bolkestein) adoptée l'an dernier.

Dans une résolution votée en mai, ils demandent désormais la mise en place d'un "nouveau cadre réglementaire européen en matière de soins de santé transfrontaliers" et soulignent l'urgence pour tous les Etats membres d'appliquer enfin la jurisprudence de la Cour.

Publié le: 25/06/2007 à 10:09:06 GMT Source : AFP

samedi, juin 23, 2007

MEDICO-ROUBLE : DU V CUL




Chercher à introduire une rentabilité médico-financière à l'hôpital c'est lutter contre 60 années de conditionnement post marxiste.


Même si le secteur privé se trouvait "réunifié" avec le public, le privé se retrouverait avec les mêmes problèmes que les Allemands de l'ouest avec ceux de l'ex RDA...

Ceci donne aux rodomontades des uns et des autres une allure dérisoire Comment "persuader" un médecin du secteur public de travailler 60 à 70 heures pour la gloire de la (fausse) médecine sociale dont il serait par hypothèse le "défenseur désigné.

Le Dr Pelloux se croit dépositaire d'un copyright dans un domaine que j'exerce tous les jours aussi bien, voire mieux que lui sans aucune discrimination d'aucune sorte envers ceux qui se présentent à la porte de mon cabinet ou de mon bloc opératoire. Quand va-t-on se résoudre à répondre vertement à ce genre de manipulateur?

Que les volontaires se désignent... !


Pour avoir été durant une partie de ma vie administrateur d'une clinique et pour en être toujours actionnaire et conseiller "technique" je suis bien placé pour témoigner de la valeur de la culture libérale de la responsabilité d'entreprise et de la lutte incessante à mener contre un appareil étatique viscéralement anti-libéral (Moi aussi, 17 années N.D.R.) au point que les politiciens dits libéraux, comme Alain Juppé notamment, ont fait de la surenchère sur bien des socialistes dans le domaine du dirigisme imbécile notamment vis à vis des médecins.

Nous devons autant à nos faux libéraux la destruction progressive de nos outils de soins privés que nous la devons à nos vrais ou faux marxistes...

En dépit de tout cela, si on nous fait un jour l'honneur de faire l'audit de tous les établissements de soins... les "privés" seront TOUS devant. Y compris en terme de qualité des soins, surtout depuis les démarches d'accréditation. La clinique que j'anime est en avance sur tous les services publics des alentours sur le référentiel d'accréditation et je peux le prouver facilement, nous avons passé tous les contrôles avec des observations mineures concernant des problèmes cosmétiques et faciles à résoudre... alors pourquoi continue-t-on à nous "mépriser" de la sorte..

NON SEULEMENT NOUS TRAVAILLONS PLUS MAIS AUSSI BIEN ET SOUVENT MIEUX...
Voila ce qu'il faut répondre à VALLANCIEN a PELLOUX et aux autres...
De plus nous soignons TOUS les bénéficiaires de la CMU qui se présentent...

Il serait temps de comprendre que l'accès égalitaire aux soins (but traditionnellement de gauche) sera effectivement obtenu avec des solutions de droite qui passeront par l'élargissement du financement des dépenses de santé au premier euro par des assureurs privés dument accrédités (comme les établissements de soins) et quand les Français auront enfin compris que de leurs prélèvements obligatoires au niveau inégalé ne va pas vraiment à ceux qui en ont réellement besoin=> solidarité? Mon cul!

En attendant mort aux cons
Faites passer

JFH

jeudi, juin 21, 2007

DMP SECURITE ÇA NE FAIT PLUS MARRER - TINTIN CHEZ LES HELVETES (à suivre...)



mercredi, juin 20, 2007

DERNIER PLAN DE SAUVETAGE POUR LA SECU - APRES ELLE NE REMBOURSE PLUS




A FORCE DE BAISSER LES REMBOURSEMENTS, LA SÉCU VA-T-ELLE CESSER DE REMBOURSER ?


Sécu. Un plan pour économiser 1,5 milliard.

La Caisse nationale d ’assurance-maladie (Cnam) réalisera 1,45 milliard d ’ euros d ’ économies en année pleine pour redresser ses comptes, selon un plan présenté hier à son Conseil et qui doit être avalisé par le gouvernement.

Selon une des mesures proposées, la Sécurité sociale ne remboursera plus qu ’ à 50 % (au lieu de 60 % aujourd ’ hui) les actes médicaux délivrés à des patients n ’ étant pas passés par un médecin traitant. « Ce plan nous paraît équilibré car demandant des efforts à tous - patients, médecins, entreprises du médicament, organismes complémentaires santé, caisses d ’assurance-maladie » , a déclaré Frédéric van Roekeghem , directeur général de la Cnam, hier matin. Les ministres de la Santé et des Comptes publics, ont indiqué qu’ils annonceront « début juillet les décisions qu’ils estimeront nécessaires au redressement » de l’assurance-maladie. La présentation de ce plan fait suite à la procédure déclenchée le 29 mai par le Comité d ’ alerte sur les dépenses de santé en raison d ’ un fort dérapage des comptes de la branche maladie de la sécurité sociale attendu pour 2007 : deux milliards d ’ euros de plus que les objectifs votés par le Parlement.

Assurés sociaux Les assurés sociaux sont touchés à hauteur de 20 % (350 millions d ’euros ). Outre le moindre remboursement des patients ne passant pas par un médecin traitant, le document déplafonne, pour l ’ ensemble des assurés, le forfait d ’ un euro à la charge du patient pour chaque acte médical

Alors qu ’ il ne pouvait être prélevé que pour un seul acte par jour et par patient, il pourra l ’ être jusqu ’ à quatre actes quotidiens, soit quatre euros par jour, dans la limite d ’ un plafond annuel de 50 euros. « Il n ’ y a pas de déremboursement de médicaments, c ’ est un choix » , a fait remarquer le directeur de la Cnam.

Professionnels et industriels de santé Côté professionnels de santé, le Cnam propose une baisse de tarifs des radiologues et demandera des efforts aux biologistes (200 millions d ’euros ). Les industries de produits de santé seront touchées avec des baisses de prix de médicaments et de dispositifs médicaux (prothèses, appareillages) pour 325 millions d ’euros . La Cnam prévoit aussi d’ encourager les médicaments génériques . Estimant que les organismes complémentaires santé vont profiter des économies induites par ce plan, la Cnam entend leur demander une « rétrocession » de 200 millions d ’euros .

Jusqu'où l'Assurance Maladie maladie Obligatoire va-t-elle aller dans le déni de ses engagements et responsabilités ?

Vos Réactions ?

samedi, juin 16, 2007

LE CHOMDU DES NON REELUS - DEMAIN PENSEZ - Y !

Pensons d'abord à nous : Pour chaque député non réélu ... PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX


Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417 120 Euros = 60 mois x 6952 euros d'indemnités ...

Nouvelle indemnité chômage des députés, repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN : Les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord , la plupart des médias ne pipent pas mot ; Et à l'issue des 5 ans , ils percevront "à vie" 20 % de ce traitement !!!

Alors , faîtes des efforts , travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés . 5 ans d'indemnité "chômage" pour les députés = parachute en or de 417.120 Euro. Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative .

Au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et qu'ils dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat, c'est franchement scandaleux.

L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a d'abord été révélée par "Le Canard Enchaîné" du 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er Mars 2007.
Curieusement à part ces deux médias, silence du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement toujours prompts à dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).

Pourquoi pas plus d'écho sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi votée en douce, l'a été à l'unanimité de tous les groupes politiques : UMP, PS, UDF et PCF, qui pour s'octroyer des avantages savent parfaitement s'entendre.

Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417.120 Euros = 60 mois x 6 952 euros d'indemnités !

La confiance règne sur l'issue du prochain scrutin et les coquins et les copains s'organisent : M. JL Debré avant de partir a fait voter une loi adoptée à l'unanimité et dans le silence complet afin qu'un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros, brute 6 952 euros.

Le total de 60 mois d'inactivité en brut mensuel coûtent 417 180 euros par député non réélu !

Les indemnités attribuées aux députés ont été définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle.

Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade.

S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)

Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :

  • Indemnité de base : 5 400, 32 euros
  • Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
  • Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 ?

  • Soit brut mensuel 6 952, 91 euros

Les Retenues obligatoires Doivent être déduites du brut mensuel.

Diverses retenues :

  • Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
  • Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
  • Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
  • Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros

Soit net mensuel 5 177, 66 euros


Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis : une loi, votée en catimini par tous les groupes, permettant à tous les députés non-réélus en juin prochain, de continuer à percevoir leur indemnité parlementaire pendant encore 60 mois, au lieu de 6 actuellement .

Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 4 ans et demi, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale", bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.

Voilà de quoi meurt la République, de la classe des parasites de premier niveau (c.f. le libertarisme) , car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré .

Vous êtes scandalisé, alors ne restez pas indifférents, ....

Les contradicteurs sont les bienvenus pour nous donnez d'autres arguments.

PETITIONNEZ en ajoutant votre commentaire çi-dessous

MOI JE M' EN SOUVIENS - IL L'A DIT ET IL N'EST PAS UN MENTEUR




27/06/2006 - 21h00PARIS (Reuters) -

Nicolas Sarkozy a poursuivi l'exposé méthodique de son projet pour l'élection présidentielle de 2007 et défendu une politique de la santé qui s'attache à "dépenser mieux" plutôt qu'à "dépenser moins".

"C'est un combat politique que je suis prêt à mener", a lancé le ministre de l'Intérieur lors d'une convention de l'UMP sur la santé, prenant le contrepied d'un thème martelé à droite au nom de l'assainissement des finances publiques.
Affirmer "qu'on peut dépenser moins" dans le domaine de la santé relève de la "démagogie" et "faire campagne en disant qu'on va dépenser moins serait d'abord une erreur", a-t-il ajouté. "En revanche l'objectif, c'est de dépenser mieux."
"Dépenser moins ne serait ni réaliste ni souhaitable parce qu'on va vieillir, on va vivre plus longtemps, et que les traitements vont coûter plus cher", a expliqué le président de l'UMP.
"Je ne vois pas pourquoi on se réjouirait de dépenser plus pour nos loisirs et qu'on n'accepterait pas de dépenser plus pour la santé.
"La santé, a-t-il insisté, ne doit pas être considérée sous le seul angle des déficits publics mais aussi sous ceux de l'économie, de l'industrie, de la promotion sociale, de l'innovation technologique et du rayonnement scientifique.
"La santé est devenu un secteur d'activité véritablement stratégique pour notre pays", a souligné Nicolas Sarkozy, qui a rappelé que le poids dans l'économie française de ce secteur avait triplé en 40 ans pour atteindre plus de 10% du PIB.
Il doit donc "rester en tête des priorités politiques de notre pays", a ajouté le président de l'UMP, qui n'en a pas moins estimé que le système français de santé n'avait "jamais paru aussi fragilisé qu'aujourd'hui".
Les "avancées" de la réforme de l'assurance-maladie de 2004 "ne sont pas suffisantes" pour remédier à la "triple crise" qu'il traverse - crise financière, crise de performance" et "crise de confiance", a-t-il estimé.
Il a affiché de nouveau sa volonté de "rupture" en plaidant pour le financement intégral des prestations d'assurance-maladie par l'impôt et non les cotisations sociales.

"CE QUE JE CROIS JE LE FERAI"

Parmi d'autres mesures, il a proposé d'instaurer pour tous les assurés sociaux une franchise sur la consommation de soins, forfaitaire, acquittée chaque trimestre, modulable selon la lourdeur des soins et les revenus du ménage.
Pour lutter contre les abus et les fraudes, dont il a évalué le coût entre sept et 14 milliards d'euros par an, il a proposé une "carte de crédit santé sécurisée" qui remplacerait l'actuelle carte Vitale.

Il s'est prononcé pour un doublement des moyens consacrés à la recherche médicale d'ici 2012, pour un triplement du budget de la prévention dans le même temps, et pour la généralisation de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, sauf dérogation pour les bars-tabacs.

Nicolas Sarkozy s'est voulu rassurant pour les deux millions de professionnels de la santé de France, à l'adresse desquels il a multiplié les appels du pied.

Si "le statu quo est impossible", a-t-il ainsi dit, "il faut en finir avec le mythe de la réforme définitive qui règlerait tous les problèmes une fois pour toutes. Il faut dédramatiser le mouvement de réforme pour qu'il s'opère de façon moins heurtée.
"Les professionnels de la santé, sans qui la réforme est "impossible", en "seront les acteurs majeurs", a-t-il promis.
Une grande partie de ses propositions leur sont destinées, comme la possibilité pour les médecins acceptant l'évaluation de leurs pratiques de bénéficier de dépassements d'honoraires ou la reconnaissance du diplôme d'infirmière comme une licence de niveau bac+3, voire un mastère.
Nicolas Sarkozy a promis de revoir "complètement" l'application de la semaine des 35 heures dans les hôpitaux hospitaliers et les missions des moins importants pour éviter leur fermeture.
Il a conclu par un nouvel appel, dont la tonalité s'adressait de toute évidence à un public plus large : "Notre bonne volonté est totale (?) Nous sommes parfaitement conscients des erreurs qui ont été commises dans le passé", a-t-il dit. "Ce n'est pas la peine de recommencer.""Ce que j'ai dit j'y crois, ce que je crois je le ferai et je ne le ferai pas à moitié, je le ferai totalement ", a-t-il ajouté. "Parce que j'ai conscience d'une chose, c'est que la crise de confiance de notre démocratie vient de tant de discours qui ont été prononcés et qui n'ont pas été suivis d'effets."

© Reuters Limited.

vendredi, juin 15, 2007

LA LÉGENDE EN ROSE DE LA SÉCU





jeudi, juin 14, 2007

TINTIN AU PAYS DES HELVETES (suite)



vendredi, juin 08, 2007

SARCONIQUE






Voici le texte de l'appel contre la franchise voulue par Sarkozy :

« FRANCHISE» SUR LES SOINS : L'ASSURANCE MALADIE SOLIDAIRE EN DANGER


En matière d'assurance maladie l'UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe : l'augmentation des dépenses de santé, ce serait d'abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser», c'est à dire les pénaliser financièrement pour « qu'ils consomment moins», ou, au minimum, pour que « la Sécu rembourse de moins en moins».

Déremboursements incohérents, augmentation du « ticket modérateur» sur des soins courants, généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes, invention du forfait de 1 EURO par acte de soins ou de biologie, du forfait de 18 euros sur les actes supérieurs à 91 EURO, l'actuelle majorité a multiplié les atteintes à la prise en charge solidaire des soins. Mais si elle a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l'assurance maladie n'en a pas été comblé pour autant.

Aujourd'hui Nicolas Sarkozy va plus loin, beaucoup plus loin, en annonçant qu'il mettra en place une « FRANCHISE» c'est-à-dire un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l'assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout. Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps.

Nous, professionnels de santé, acteurs du monde associatif ou médico-social, universitaires, représentants des usagers et/ou usagers du système de santé dénonçons les RISQUES MAJEURS D'UNE TELLE FRANCHISE : Franchise = Régression sociale : Dans son principe même une franchise d'un montant identique pour tous « pèsera» différemment selon les revenus.

C'est la fin d'un système d'assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon son revenu et qui protège, équitablement, les individus en bonne santé et les malades. On quitte la logique de la solidarité pour celle de l'assurance privée. Franchise = Menace sur l'accès aux soins des plus modestes :Dans une France où vivent plus de 3 millions de chômeurs et 7 millions de « travailleurs pauvres», 100 EURO de soins de santé non remboursés ce n'est pas rien... Et ce sont eux qui seront les premières victimes de la franchise si jamais elle voit le jour.

La franchise, c'est la remise en cause de ce progrès social et sanitaire évident qu'avait été la création de la CMU. Franchise = Menace sur l'accès aux soins primaires et la santé publique : Pour les « gros consommateurs», c'est-à-dire les patients atteints de maladies lourdes, il n'y aura pas le choix : il faudra payer. Mais au-dessus du montant de la franchise, ce sera sinon gratuit du moins .

La cible de cette mesure ce sont surtout les petits ou moyens consommateurs qu'il faut dissuader de se faire soigner pour des maladies apparemment moins sévères (celles qui, non soignées, peuvent justement s'aggraver) et bien évidemment pour les actes de prévention que l'on croit toujours pouvoir « reporter» à plus tard. L'inverse d'une politique cohérente de santé publique.
Franchise = Remise en cause du « tiers payant» : Les professionnels de santé ne pouvant savoir si le montant de la franchise a, ou non, déjà été acquitté,
les patients devront systématiquement faire intégralement « l'avance de frais». Ce qui constituerait un obstacle supplémentaire à l'accès aux soins des plus modestes. Franchise = Porte ouverte à l'escalade : Nicolas Sarkozy ne s'en est pas caché, cette franchise sera « modulable» c'est-à-dire que « si les dépenses augmentent et si le déficit augmente on pourrait augmenter le montant», et comme les dépenses augmenteront, inéluctablement, la franchise augmentera, non moins inéluctablement, et avec elle augmentera la gravité de ses effets pervers.

Nous refusons l'instauration d'une telle « FRANCHISE", socialement injuste, économiquement inefficace et dangereuse pour la santé publique. Rejoignez-nous afin de rejeter cette menace inacceptable sur l'accès aux soins en France. Le site de l'appel est ici

mercredi, juin 06, 2007

SARCOPHAGE




Comme vous le constatez, les années passent les gouvernements se succèdent sans le moindre effet sur les idées fixes concernant le système d'assurance maladie, dit solidaire les mêmes conneries sont martelées par les mêmes imbéciles indétrônables et la théorie du dérapage des dépenses de santé est psalmodiée comme une une incantation destinée à sauver l'acquis social qui n’enest plus un et personne ou presque ne répond à ce discours convenu aussi débile que stérile..


Aucune conclusion sérieuse n'a été faite sur les changements socio-économiques rendant la gestion de notre système d'assurance maladie impossible Pour ménager les susceptibilités nous diront que la Sécu est victime de son succès et qu'elle a donné à des millions de personnes la possibilité de bénéficier des progrès de la médecine, sans s'apercevoir qu'elle est passée en 60 ans d'une médecine "basique" à un consumérisme médical induit par l'augmentation de l'offre et de l'efficacité de celle -ci Lorsque la Sécu a été créee, l'offre de soins n'était pas comparable à celle d'aujourd'hui, on traitait l'insuffisance cardiaque au solucamphre, les coronariens au carbocrème (trouvez vous-mêmes d'autres nombreux exemples)et tout ce petit monde crevait gentiment, alors qu'on félicitait le médecin "qui avait fait le maximum"

Les chirurgiens n'intervenaient que pour sauver la vie des gens réparer de gros dégâts osseux des plaies, et des infections graves..

Aujourd'hui la moitié des interventions sont à but fonctionnel, voire esthétique déguisé... ET LES MALADES QUI MOURRAIENT VIVENT dans une grande proportion et sont renvoyés pour longtemps dans le circuit de l'assurance maladie dite solidaire. Les exigences de réussite thérapeutiques DÉRAPENT vers les procédures judiciaires La mort d'un coronarien instable et diabétique de 80 ans suscite l'indignation de sa famille dans bien des cas...

1°QUAND VA-T-ON ARRÊTER DE PARLER DE DÉRAPAGE DES DÉPENSES DE SANTÉ QUI NE FONT QU'ÉVOLUER DANS LE SENS DE LA SCIENCE ET DANS CELUI DE L'EXIGENCE CROISSANTE DE LA POPULATION

2°QUAND VA-T-ON SE RENDRE COMPTE QUE LA LIMITATION DES DÉPENSES DE SANTÉ EST IMPOSSIBLE ET QU'ELLE N'A, DE PLUS, AUCUN INTÉRET NI SOCIAL NI ÉCONOMIQUE?

3°QUAND VA-T-ON ADMETTRE QUE LA SECU DE GRAND PAPA EST MORTE

4°VA-T-ON ACCEPTER QUE LA SECU EXERCE UNE DICTATURE SUR LES PATIENTS LES MÉDECINS ET LES POLITIQUES?

Le flicage des patients et des médecins ne sauvera pas l'assurance maladie dans sa forme actuelle... et aucun plan de restriction des soins ne sera toléré par la population Il est donc grand temps de faire comprendre aux français que leurs exigences en matière de soins est légitime mais qu'elle ne peut plus être "solvabilisé" par le système de financement collectivisé.

IL N'Y A PAS DE DÉRAPAGE DES DÉPENSES DE SANTÉ IL N'Y A AUCUNE BONNE RAISON DE LIMITER LES DÉPENSES DE SANTÉ LA SEULE MAUVAISE RAISON DE LE FAIRE EST DE VOULOIR CONSERVER UN SYSTÈME DE FINANCEMENT COLLECTIVISTE OBSOLÈTE Alors quand vous lisez un article à la con sur les dérapages des dépenses de santé qui ressemble à un copier-coller de ceux des années

70 ... faites-moi plaisir... RÉPONDEZ et pas aimablement AUCUN PLAN NE SAUVERA LA SECU (ça se saurait)

SEULE L'ORGANISATION D'UNE PÉNURIE DE TYPE SOVIÉTIQUE PEUT LUI PERMETTRE DE DURER QUELQUES ANNÉES....

En conclusion:L'ASSURANCE AUX ASSUREURS LA SOLIDARITE A L'ETAT....c'est la seule solution d'ailleurs les forfaits et les déremboursements vont fleurir ... le flicage des malades et des médecins intervenant sur les indications thérapeutiques suivra... "comment ? Vous allez remplacer l'articulation de la hanche d'une vieille de 85ans??? Vous allez oser la réanimer si elle fait une défaillance cardiaque per ou post op??? Pour la remettre dans le circuit de dépenses de santé et de retraite impossibles à financer??? etc.....

Le caractère MORTIFÈRE du système dit SOLIDAIRE apparaîtra bien un jour même aux esprits les plus lents... qui se résoudront à quitter la Sécu massivement... Des associations verront le jour, je l'espère, pour les aider à le faire Je sais, je me répète mais l'histoire à la con des sauveteurs de la Sécu collectiviste d'après guerre se répète aussi. en vain....

Il n'y a qu'un problème pour ceux qui veulent sauver la Sécu coûte que coûte IL N'Y A PAS DE DÉRIVE DES DÉPENSES DE SANTÉ mais une simple évolution naturelle de la consommation médicale ELLE EST LA. L'ALERTE ....

La foi imbécile dans les économies dues aux médecins traitant est du même tonneau Un exemple de ma consultation de la semaine dernière:

Monsieur QUE..... 80 ans valide et sain d'esprit, sans aucun antécédent pathologique notable, ni buveur ni fumeur, se présente à ma consultation en vue d'une anesthésie pour une microlaryngoscopie en suspension avec biopsie, il est porteur d'une tumeur envahissante de la base de langue... Il a pour médecin traitant le Dr GAR. sévissant dans un bled voisin qui lui donnait du sirop depuis un an et demi pour ce qu'elle considérait être des glaires...en dépit de la dysphagie croissante du patient.. N'en pouvant plus le pauvre monsieur QUE.....

est allé voir un de ses anciens médecins généralistes (du temps béni de la liberté) qui l'a adressé illico à l'ORL qui avec son endoscope et a fait le diagnostic en 10 secondes à son cabinet Lors de l'accès libre au spécialiste, qui est toujours possible mais que personne n'ose... monsieur QUE. aurait gagné au moins deux ans sur l'évolution de sa tumeur...

La seule économie espérée par la Sécu après une intervention TRÈS lourde et une réanimation à l 'avenant qui vont avoir lieu, sera obtenue par un probable décès prématuré de ce malade...

Cet exemple parmi de NOMBREUX AUTRES prouve que le parcours de soins peut s'avérer non seulement coûteux mais mortifère...

La notion même de 35 heures de travail est antinomique de l'activité médicale nous le savons tous... les malades se pressent en face d'équipes médicales e plus en plus réduites dans des établissements de moins en moins nombreux.....

Les 35 heures ont non seulement un coût en elles-même, mais elles contribuent à renchérir le coût des soins hospitaliers, tout en freinant l'exécution des programmes de chirurgie, enfin les matériels coûteux de radiologie, scanners et I.R.M. entre autres, ne sont pas utilisés au quart de leurs possibilités, alors que le fameux plan(???)

Le plus difficile pour un chirurgien hospitalier... entre les RTT les

35 heures les revendications diverses et la démotivation quasi "institutionnelle"... c'est d'opérer (j'ai des témoins... )

A quand l'audit sincère des services publics?

Au fait Nicolas , À quand la rupture ?



JFH

mardi, juin 05, 2007

LA NOUVELLE INDEPENDANCE DE LA MAGISTRATURE SOUS LE REGIME DE SARKO




Lettre ouverte du Grand Maître, Jean-Michel QUILLARDET, au journal Le Monde - 29 mai 2007

Paris, le 29 mai 2007

Monsieur le Directeur de la Rédaction Journal Le Monde
80, Boulevard Auguste Blanqui
75707 PARIS cedex 13

Monsieur le Directeur de la Rédaction, Je prends connaissance dans votre édition datée du 30 mai, d'un article consacré à Monsieur Vincent LAMANDA qui vient d'être nommé Premier Président de la Cour de Cassation.
Dans ce texte signé Nathalie GUIBERT, vous indiquez en tête dudit article : <<>>. Vous ajoutez ensuite, le citant : <<>>. <<>>.
Représentant 48 000 Francs-maçons, je veux vous faire part de mon émoi à l'égard de ces propos.
Ils me paraissent d'une particulière gravité. Il était un temps, certains pouvaient dire qu'ils détestaient les juifs.
Aujourd'hui il s'agit des Francs-Maçons ...
Comment peut-on tenir de telles allégations qui portent atteinte à l'honneur des 150 000 Francs-maçons et Francs-maçonnes français ? Ceux-ci sont des femmes et des hommes honnêtes, qui se réunissent régulièrement dans leurs Loges pour vivre leur engagement maçonnique, c'est-à-dire une démarche personnelle tendant à s'améliorer, à se dépasser autour d'un certain nombre de valeurs que sont la laïcité, l'humanisme, les grands principes de la République. Ils essaient de penser la complexité du monde et de participer à la construction d'une société plus juste et plus fraternelle. Certes, dans toute communauté humaine il peut exister des déviances et ceux d'entre nous qui utilisent la Franc-maçonnerie à des fins personnelles, affairistes, ou délictueuses sont poursuivis et chassés de nos rangs.
Mais il n'y a pas plus de Francs-maçons qui se comportent ainsi qu'il n'y en a dans d'autres groupes sociaux ou professionnels et il est proprement scandaleux de faire accroire le contraire. La proportion est la même chez les Francs-maçons qu'elle ne l'est chez les prêtres, les médecins, les journalistes, les avocats ...
Prétendre le contraire, sans savoir très exactement ce qu'est la réalité de la vie maçonnique est une insulte.
Je veux croire que les propos rapportés du premier Magistrat de France sont inexacts.
En tout état de cause, les Francs-maçons et Francs-maçonnes de ce pays en ont assez d'être ainsi des boucs émissaires alors qu'il suffit de les connaître et de connaître leur histoire et leurs pratiques pour savoir qu'ils sont très loin de cette fausse image complaisamment et abondamment véhiculée.
Au nom des Francs-maçons du Grand Orient de France, je tiens à affirmer leur honnêteté, leur probité et la richesse intellectuelle et morale de la démarche maçonnique.
Je souhaite que vous puissiez porter à la connaissance de vos lecteurs cette réaction.
Je vous prie d'accepter, Monsieur le Directeur de la Rédaction, l'expression de ma considération distinguée.

Jean-Michel QUILLARDET

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