PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

jeudi, décembre 11, 2008

DE LA BONNE FORTUNE DES MEDECINS


Force est de reconnaître que le système de financement des dépenses de santé dit solidaire est en train de détruire petit à petit ce qu'il avait contribué à construire lorsque ses déficits étaient tolérés et considérés comme "structurant"
Contrairement à ce que certains pensent il ne faut pas sauver la sécurité sociale dans son état actuel car elle est depuis trente ans à la base de TOUS les problèmes que nous rencontrons
Ceux qui y ont vu un moyen "commode" de "solvabiliser" tous les citoyens quel que soit leur âge et quelles que soient leurs pathologies, n'ont oublié qu'un petit détail qui était de rendre le système fiable et pérenne au plan de ses moyens
Parti d'un système d'inspiration collectiviste destiné à financer une médecine "basique "à une population dont l'espérance de vie ne dépassait pas 63 ans, notre Sécu n'a pas su ou pu s'adapter à l'explosion de l'offre et de la demande médicale..
L'autre problème que rencontrent les médecins est d'ordre idéologique: il est devenu pratiquement indécent de gagner de l'argent en soignant ses concitoyens... Et ceci quel que soit le temps qu'on y passe et quel que soit l'investissement personnel auquel on ait pu consentir pour y parvenir.
Les mêmes qualificatifs de nantis sont attribués aux médecins salariés comme aux libéraux... Le salaire d'un urgentiste même si personnellement je le juge insuffisant, est considéré comme une fortune par rapport au SMIG... dans un pays où la "richesse" démarre à 2000 euro, et la ponction fiscale bien en dessous, et ou le système d'assurance maladie cumule 100 milliards d'euro de déficit, la prolétarisation de la médecine n'est pas une surprise... et elle devrait se poursuivre au gré de la déconfiture de plus en plus grande du système
Je pense que les médecins socialistes dont vous êtes, et tous les amoureux de la Sécu récoltent actuellement ce qu'ils ont semé.
Enfin je doute que tous les problèmes de l'hôpital public soient tous "solubles dans l'augmentation des moyens" il y a des services de chirurgie et d'urgence ou l'on se dit "surbooké" avec pas grand chose. Il faudrait se résoudre à ce que la paresse et l'incompétence ne soient plus des moteurs du recrutement au sein de la fonction publique et admettre que l'augmentation des moyens surviennent après des audits OBJECTIFS

J-F H
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