PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

mercredi, juin 06, 2007

SARCOPHAGE




Comme vous le constatez, les années passent les gouvernements se succèdent sans le moindre effet sur les idées fixes concernant le système d'assurance maladie, dit solidaire les mêmes conneries sont martelées par les mêmes imbéciles indétrônables et la théorie du dérapage des dépenses de santé est psalmodiée comme une une incantation destinée à sauver l'acquis social qui n’enest plus un et personne ou presque ne répond à ce discours convenu aussi débile que stérile..


Aucune conclusion sérieuse n'a été faite sur les changements socio-économiques rendant la gestion de notre système d'assurance maladie impossible Pour ménager les susceptibilités nous diront que la Sécu est victime de son succès et qu'elle a donné à des millions de personnes la possibilité de bénéficier des progrès de la médecine, sans s'apercevoir qu'elle est passée en 60 ans d'une médecine "basique" à un consumérisme médical induit par l'augmentation de l'offre et de l'efficacité de celle -ci Lorsque la Sécu a été créee, l'offre de soins n'était pas comparable à celle d'aujourd'hui, on traitait l'insuffisance cardiaque au solucamphre, les coronariens au carbocrème (trouvez vous-mêmes d'autres nombreux exemples)et tout ce petit monde crevait gentiment, alors qu'on félicitait le médecin "qui avait fait le maximum"

Les chirurgiens n'intervenaient que pour sauver la vie des gens réparer de gros dégâts osseux des plaies, et des infections graves..

Aujourd'hui la moitié des interventions sont à but fonctionnel, voire esthétique déguisé... ET LES MALADES QUI MOURRAIENT VIVENT dans une grande proportion et sont renvoyés pour longtemps dans le circuit de l'assurance maladie dite solidaire. Les exigences de réussite thérapeutiques DÉRAPENT vers les procédures judiciaires La mort d'un coronarien instable et diabétique de 80 ans suscite l'indignation de sa famille dans bien des cas...

1°QUAND VA-T-ON ARRÊTER DE PARLER DE DÉRAPAGE DES DÉPENSES DE SANTÉ QUI NE FONT QU'ÉVOLUER DANS LE SENS DE LA SCIENCE ET DANS CELUI DE L'EXIGENCE CROISSANTE DE LA POPULATION

2°QUAND VA-T-ON SE RENDRE COMPTE QUE LA LIMITATION DES DÉPENSES DE SANTÉ EST IMPOSSIBLE ET QU'ELLE N'A, DE PLUS, AUCUN INTÉRET NI SOCIAL NI ÉCONOMIQUE?

3°QUAND VA-T-ON ADMETTRE QUE LA SECU DE GRAND PAPA EST MORTE

4°VA-T-ON ACCEPTER QUE LA SECU EXERCE UNE DICTATURE SUR LES PATIENTS LES MÉDECINS ET LES POLITIQUES?

Le flicage des patients et des médecins ne sauvera pas l'assurance maladie dans sa forme actuelle... et aucun plan de restriction des soins ne sera toléré par la population Il est donc grand temps de faire comprendre aux français que leurs exigences en matière de soins est légitime mais qu'elle ne peut plus être "solvabilisé" par le système de financement collectivisé.

IL N'Y A PAS DE DÉRAPAGE DES DÉPENSES DE SANTÉ IL N'Y A AUCUNE BONNE RAISON DE LIMITER LES DÉPENSES DE SANTÉ LA SEULE MAUVAISE RAISON DE LE FAIRE EST DE VOULOIR CONSERVER UN SYSTÈME DE FINANCEMENT COLLECTIVISTE OBSOLÈTE Alors quand vous lisez un article à la con sur les dérapages des dépenses de santé qui ressemble à un copier-coller de ceux des années

70 ... faites-moi plaisir... RÉPONDEZ et pas aimablement AUCUN PLAN NE SAUVERA LA SECU (ça se saurait)

SEULE L'ORGANISATION D'UNE PÉNURIE DE TYPE SOVIÉTIQUE PEUT LUI PERMETTRE DE DURER QUELQUES ANNÉES....

En conclusion:L'ASSURANCE AUX ASSUREURS LA SOLIDARITE A L'ETAT....c'est la seule solution d'ailleurs les forfaits et les déremboursements vont fleurir ... le flicage des malades et des médecins intervenant sur les indications thérapeutiques suivra... "comment ? Vous allez remplacer l'articulation de la hanche d'une vieille de 85ans??? Vous allez oser la réanimer si elle fait une défaillance cardiaque per ou post op??? Pour la remettre dans le circuit de dépenses de santé et de retraite impossibles à financer??? etc.....

Le caractère MORTIFÈRE du système dit SOLIDAIRE apparaîtra bien un jour même aux esprits les plus lents... qui se résoudront à quitter la Sécu massivement... Des associations verront le jour, je l'espère, pour les aider à le faire Je sais, je me répète mais l'histoire à la con des sauveteurs de la Sécu collectiviste d'après guerre se répète aussi. en vain....

Il n'y a qu'un problème pour ceux qui veulent sauver la Sécu coûte que coûte IL N'Y A PAS DE DÉRIVE DES DÉPENSES DE SANTÉ mais une simple évolution naturelle de la consommation médicale ELLE EST LA. L'ALERTE ....

La foi imbécile dans les économies dues aux médecins traitant est du même tonneau Un exemple de ma consultation de la semaine dernière:

Monsieur QUE..... 80 ans valide et sain d'esprit, sans aucun antécédent pathologique notable, ni buveur ni fumeur, se présente à ma consultation en vue d'une anesthésie pour une microlaryngoscopie en suspension avec biopsie, il est porteur d'une tumeur envahissante de la base de langue... Il a pour médecin traitant le Dr GAR. sévissant dans un bled voisin qui lui donnait du sirop depuis un an et demi pour ce qu'elle considérait être des glaires...en dépit de la dysphagie croissante du patient.. N'en pouvant plus le pauvre monsieur QUE.....

est allé voir un de ses anciens médecins généralistes (du temps béni de la liberté) qui l'a adressé illico à l'ORL qui avec son endoscope et a fait le diagnostic en 10 secondes à son cabinet Lors de l'accès libre au spécialiste, qui est toujours possible mais que personne n'ose... monsieur QUE. aurait gagné au moins deux ans sur l'évolution de sa tumeur...

La seule économie espérée par la Sécu après une intervention TRÈS lourde et une réanimation à l 'avenant qui vont avoir lieu, sera obtenue par un probable décès prématuré de ce malade...

Cet exemple parmi de NOMBREUX AUTRES prouve que le parcours de soins peut s'avérer non seulement coûteux mais mortifère...

La notion même de 35 heures de travail est antinomique de l'activité médicale nous le savons tous... les malades se pressent en face d'équipes médicales e plus en plus réduites dans des établissements de moins en moins nombreux.....

Les 35 heures ont non seulement un coût en elles-même, mais elles contribuent à renchérir le coût des soins hospitaliers, tout en freinant l'exécution des programmes de chirurgie, enfin les matériels coûteux de radiologie, scanners et I.R.M. entre autres, ne sont pas utilisés au quart de leurs possibilités, alors que le fameux plan(???)

Le plus difficile pour un chirurgien hospitalier... entre les RTT les

35 heures les revendications diverses et la démotivation quasi "institutionnelle"... c'est d'opérer (j'ai des témoins... )

A quand l'audit sincère des services publics?

Au fait Nicolas , À quand la rupture ?



JFH

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