PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

jeudi, mai 31, 2007

UN CANDIDAT QUI EN A



Communiqué :


Eric Prosé, candidat Alternative Libérale aux législatives 2007 dans les Yvelines (3ème circt°), attire l'attention sur le financement de la sécurité sociale: un déclenchement d'alerte pour dépassement de l'ONDAM (Objectif National des Dépenses d'Assurances Maladies) a été initié le 6 avril 2007. Un tel déclenchement est, selon Mr. Raymond Soubie (conseiller pour les affaires sociales du président Sarkozy ) le signe que la réforme Douste-Blazy (21 ème du genre) est un échec ! Pourtant, en raison de cette réforme la sujet de la Sécurité Sociale a été totalement absent de la campagne présidentielle. En sera-t-il de même pour les législatives ? Nous proposons avec Alternative Libérale que la sécurité sociale soit mise en concurrence « dans un contexte loyal », ( que nous nous proposons de décrire ) avec des assureurs privés comme cela se passe en Allemagne « au premier euro » afin d'offrir le libre choix aux assurés. Nous rappelons qu'une assurance privée sur le gros risque permet même à un salaire modeste de faire des économies et que la solidarité (CMU) est financée par l'impôt et non par les cotisations.

Sources : Avis N°3 du comité d'alerte

Interview de Raymond Soubie (conseiller pour les affaires sociales du président Sarkozy ) dans le quotidien du médecin en date de décembre 2004 :

"Si (...) les dépenses dépassent l'Ondam de 0,75% et que la procédure
d'alerte se déclenche, la réforme aura échoué. Il est évident que, au-delà de l'amélioration du système, la maîtrise médicalisée et les systèmes d'accès aux soins ont aussi un objectif financier."

Commentaire :

Dans cette élection, je suis opposé à Mr Christian Blanc qui a beaucoup travaillé sur les conditions de retour d'une croissance forte et qui pourrait intervenir prochainement sur un hypothétique service public minimum en cas de grève.

Selon lui, cette croissance doit être forte car notre modèle social nous coûte cher.

Comme notre président Mr Sarkozy, il pense donc que ce modèle social est une fatalité qu'il nous faut supporter, tout au plus pourra-t-on faire des modifications à la marge pour la rendre supportable : redéfinition des « périmètres de soins remboursables », franchise sur les médicaments ou les consultations, augmentation des cotisations lorsque plus rien ne fonctionne.

Avec Alternative Libérale, nous pensons que le problème réside dans le modèle social lui-même, et que celui-ci a échoué depuis longtemps. Le système soi-disant redistributif de l'après-guerre a fait place à un système corporatiste dans lequel les politiques s'évertuent à redresser les inégalités innombrables qu'ils créent au fur et à mesure.

La dernière proposition de franchise le démontre bien : attendu qu'elle touche principalement les revenus modestes, il convient alors de leur appliquer une exception spécifique, ce qui rend pour cette population la mesure inopérante. Elle ne l'est pas plus pour les hauts revenus qui n'ont que faire d'une franchise ...!

Nous proposons en contrepartie une ouverture du système au privé, en encadrant l'offre à travers un agrément. L'obtention et la conservation de cet agrément serait soumis aux conditions suivantes :

  • on sélection du risque à l'adhésion: si les questionnaires de santé et visites médicales sont autorisées afin d'optimiser les opérations de
  • prévention, les prestataires ne peuvent rejeter un nouvel assuré ni le pénaliser financièrement au travers de ses primes d'assurance pour sonétat de santé actuel ou passé.
  • Seuls les bonus sont autorisés: si les pénalités sont interdites, les bonus incitatifs sont autorisées. Assurés non fumeurs ou sportifs réguliers, pour prendre ces exemples, peuvent se voir octroyer des remises d'encouragement.
  • Publication obligatoire des tarifs. Les assureurs sont libres de bâtir leurs tarifs comme ils l'entendent, mais l'on doit pouvoir accéder à cestarifs dans la plus grande transparence. Tout contrat est viager: les conditions d'évolution des primes sont fixéesau moment de la signature du contrat. Ce contrat ne cesse qu'avec le décès ou le départ volontaire de l'assuré, excepté dans le cas de non-paiementrépété des primes.
  • Les organismes agréés ont pour obligation d'assurer une proportion de seniors comparable à celle de la population. L'avantage de ce dispositif est dans son extrême simplicité, le retour d'un véritable marché de la santé, la fin des déficits chroniques quidivisent la société.

Rappellons qu'une assurance privée « au premier euro » permet à un salaire modeste de faire des économies sur son assurance santé face à ce qui lui est prélevé pour la Sécurité Sociale.

Nous ne remettons pas en cause la CMU, à condition que l'Etat se borne à jouer le rôle d'assurreur de substitution.

Vous retrouverez aussi ces propositions sur le Site Eric Prosé et le Site Alternative Libérale .

Cordialement,


Eric Prosé

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