PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

dimanche, juillet 16, 2006

MONSIEUR SARKOZY, QUAND ALLEZ VOUS ARRÊTER LES "GROS" VOYOUS ?











Car pourtant vous savez tenir des discours musclés



D'années en années, de mois en mois, de semaines en semaines, les affaires d'Arnaques à la sécurité sociale ne cessent d'être dénoncées.

Cependant, selon les différentes sources, les chiffres sont d'échelles considérablement différentes.

Dans l'affaire Samir Saïd c'est 1.2 millions d'euros par an.
Dans l'affaire des cliniques foireuses, c'est 50 à 60 millions d'euros par an (chiffres officiels publiés).
Selon Monsieur DESSAINT (Journal du Dimanche) les sommes détournées ne dépassent pas 60 millions d'euros par an.
Dans un récent discours du 27/06/2006 - 21h00 selon l'agence Reuters PARIS, Monsieur SARKOZY déclare que ce sont 7 à 14 milliards d'euros frauleusement détournés ( 5 à 10% des dépenses de santé), propos qui n'ont pas été démenti par l'intéressé.

A ces escroqueries, deux complices: la carte vitale sesam, et le bandeau.
Alors qui dit la vérité ?

vendredi, juillet 07, 2006

A VOTRE BON CŒUR MESSIEURS-DAMES









Monsieur Le Ministre,

On peut lire ici où là que sauf démenti de votre part, au chapitre des papotages antillais, le TP de Fort-de-France aurait chiffré tout compris (heures de fonctionnaires, déplacements de musique militaire et autres avions) ce qu'a coûté votre dernière visite.
L'ensemble des coûts liés uniquement à cette visite a été chiffré à 14 millions.
On ose espérer qu'il s'agit de francs et non d'Euros.
Pourriez - vous nous apporté un démenti formel sur le montant de ces coûts qui semblent exhorbitants.

Avec mes salutations dinstinguées les meilleures.

Franck BAILLY
Evian les bains



Nous rappelons qu'un élu s'était manifesté récemment pour un autre bon coeur:
Ma mise au point sur l'opération de pub et de bluff organisée conjointement par Mme Chirac et vous-même ayant rencontré un certain succès, je ne résiste pas au plaisir de vous faire ce courrier
( qui sera sans doute le dernier sur le sujet, mais sait-on jamais ? ).

Je vais utiliser essentiellement des infos que j'ai puisées dans le Canard Enchaîné

Le titre de l'article était: " Paniers percés pour "Pièces jaunes"
et sous-titré: Les bonnes oeuvres de Bernadette coûtent parfois plus qu'elles ne rapportent.
Avec 4 tonnes de pièces récoltées en trois jours de collecte, le traditionnel TGV affrété par Bernadette pour son opération "Pièces jaunes" affichait un poids impressionnant à son arrivée à Nice le 29 janvier.Mais, en termes comptables la moisson s'est révélée nettement moins abondante: autour de
70 000 euros.
Sachant qu'à Montélimar on en a récolté 200 kg, une règle de trois me montre que j'étais optimiste dans mon estimation de 10 000 €. En réalité on a dû récolter environ 3 500 €.
(...) Les recettes drainées par le TGV ne représentent qu'une petite partie de la collecte, mais le bilan financier de cette opération ferroviaire n'est jamais rendu public.
(...) Le coût demeure confidentiel, mais la location d'une rame TGV pendant une seule journée sur le trajet Lille-Marseille s'élève déjà à 60 000 euros.De plus, chaque ville-étape ( cette année: Rouen, Caen,
Montélimar et Nice ) doit prendre à sa charge les frais d'accueil du Bernie's Circus, avec podium, spectacle musical, animations, etc... Pour certaines communes l'addition peut dépasser les 100 000 euros ( vous avez annoncé publiquement que pour nous c'était 80 000 euros ) (...)
Bref, l'affaire serait beaucoup plus rentable si les mairies et la SNCF se contentaient de faire un simple chèque en faveur des enfants malades. Mais pas question de priver Bernie de son show.. (...)
(...) cette année, une soixantaine de personnes étaient invitées à bord du TGV spécial aux frais de la Fondation ( Fondation présidée par Mme Chirac ). La garde rapprochée de Bernie comptait à elle seule pas moins de vingt personnes (...). Une reine digne de ce nom ne se déplace jamais sans sa cour...
Question: Mme Chirac, étant entourée de son aréopage de 60 personnes en permanence, quelles sont les 60 ou 70 autres personnes de notre région, jugées dignes de la cotoyer, qui étaient avec elle au restaurant,
pour ce repas, certainement convenable sur le plan gastronomique, qui a été payé par l'opération et donc en partie, puisque cela n'a pas dû suffire, par les fonds de tirelire des enfants de nos écoles qui croyaient faire un geste humanitaire pour des enfants malades ?

Ce mercredi 15 mars 2006
Marcel MAGNON
Conseiller Municipal de Montélimar

mercredi, juillet 05, 2006

LES MALADES SOUS CONTROLES JUDICIAIRES








Depuis quelques mois, nous nous sommes émus d’apprendre que les médecins contrôleurs de la Sécurité Sociale avaient, tout comme les VRP, des salaires avec primes au rendement, en fonction des sommes récupérées sur les soins et arrêt de travail jugés non adaptés et inutiles.

Cerise sur le gâteau, les souffrants se voient depuis quelques semaines, tout comme les citoyens mis en examen et sous contrôle judiciaire, assignés à domicile avec quatre heures de sorties autorisées par jour.

Pour leur part, les médecins traitants sont désormais, tous comme leurs patients, suspects de fraudes, auteurs d’arrêts de travail abusifs, et traitements inadaptés.

En somme la sécurité sociale s’arroge la science de l’Académie de médecine, en en déléguant le savoir, si non le savoir-faire, à des praticiens que l’on pourrait qualifier de flics s’ils n’avaient encore toute notre confiance, mais voyous s’ils transgressaient l’éthique et la déontologie Médicale.

Quelques débordements dans les rangs des médecins salariés des caisses d’assurances maladies nous ont appris à être encore plus prudents.

L’Association Médicale de Défense de la Déontologie et des Droits des Malades (AMDDDM 18 voie Méhul 94400 Vitry Tél/Fax : 01 46 78 79 98 ) dans un communiqué du 4 juillet 2006 informe ses adhérents de l’intervention du Conseil National de l’Ordre des Médecins sanctionnant sévèrement les conventions qui régissent l’exercice des médecins conseils :

« Convention des praticiens-conseils.

« Une convention collective nationale des praticiens-conseils du régime général de Sécurité sociale a été récemment signée entre le directeur de l'Union des caisses nationales de Sécurité sociale et un certain nombre d'organisations syndicales de salariés.

« Le Conseil national de l'Ordre des médecins avait demandé au directeur de l'UCANSS qu'elle lui soit communiquée avant signature ; ce dernier s'y est opposé. Compte tenu des risques de perte d'indépendance professionnelle qu'elle comporte, le Conseil national de l'Ordre des médecins, réuni en séance plénière, a demandé au ministre de la Santé de ne pas l'agréer. Aucun médecin ne peut accepter de limitation à son indépendance dans son exercice médical de la part de l'entreprise qui l'emploie, ni accepter une rémunération fondée sur des dispositions qui auraient pour conséquence une limitation ou un abandon de son indépendance.

« Le Conseil national de l'Ordre des médecins fait confiance aux praticiens-conseils et à leurs organisations professionnelles pour établir un nouveau texte conforme à ces principes. » L'AMDDDM avait contribué à faire connaître aux médecins cette convention au sujet de laquelle elle écrivait (Serment d'Hippocrate n°32, mars 2006) :

« Les praticiens conseils auraient une part importante de leur salaire soumise à la prise « d'objectifs » et à leur « réalisation ». En effet, « l'attribution de points rétribuerait l'investissement personnel et la contribution à la réalisation des objectifs fixés ». Ces
«objectifs» seraient fixés par le sommet de la hiérarchie, c'est à dire la direction de la CNAM, et seraient déclinés de haut en bas de la hiérarchie, du Directeur de la CNAM aux médecins conseils de base. C'est ainsi que les « objectifs » fixés par la CNAM devraient s'imposer aux médecins conseils de base, ces derniers ayant à en rendre compte lors «d'entretiens annuels d'évaluation » avec leur hiérarchie.

« Pour compléter le dispositif, les médecins chefs, au niveau national et régional, se verraient attribuer en sus une « part variable » de rémunération dépendant de l'atteinte « d'objectifs particuliers ».

« Les médecins conseils perdraient leur indépendance médicale devant leur employeur, en contradiction absolue avec le Code de déontologie et avec la lettre que le Président Roland a adressée à M. Van Roekeghem.

« Il est vital pour les malades et pour les médecins que les médecins conseils, qui ont à charge le contrôle, émettent leurs avis sur les prestations et sur les prescriptions (arrêts de travail, 100%, etc.) dans le respect absolu de leur indépendance professionnelle. » Les médecins, et l'AMDDDM avec eux, veulent croire en une réponse raisonnable et sereine du ministre de la Santé. En respectant l'avis du Conseil national de l'Ordre des médecins, le ministre s'honorera de rétablir l'indépendance professionnelle des médecins, principe déontologique intangible qui protège les malades.

* Bulletin n°6 de juin-juillet 2006 du Conseil national de l'Ordre des médecins

dimanche, juillet 02, 2006

TINTIN AU PAYS DES HELVETES




DMP: LE GRAND GACHIS

JUGÉ TROP CHER, LE DOSSIER MÉDICAL NUMÉRISÉ EST SABORDÉ EN HELÉVÉTIE

LA TRIBUNE DE GENEVE
(Article sous copyright) : Genève s'offre un énorme gâchis à 10 millions


christian bernet

Publié le 01 juillet 2006


On espérait que l'esprit de rigueur qui encadre Genève nous éviterait l'annonce de ce type de gâchis. C'est raté. Comme nous vous le révélons dans nos colonnes aujourd'hui, l'ambitieux projet qui visait à créer pour chaque patient un dossier médical numérisé a été sabordé. Son coût élevé aura porté le coup fatal au projet, mais sans doute portait-il dans ses germes les raisons de son échec. suite...

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