PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

dimanche, novembre 30, 2008

INDIGNATION


Quand l'indignation est servie par le talent, pour nous inspirer.


La violence est là. La révolution consiste à la prendre en charge pour la transformer en son contraire. Rosa LUXEMBOURG.

Pas de commentaires sur ce topic, merci

vendredi, novembre 21, 2008

ESPERITUDE


Anesthésiste réanimateur depuis 1976, et pensant que mon avis peut intéresser la CSMF et quelques autres le voici:

Le sondage de la CSMF est bidon car il est fait par un syndicat qui s' auto-proclame défenseur d'un corps médical dont il ignore une grande partie des problèmes.
La CSMF même "opposante" reste dans ce que nous avons appelé "l'espéritude" non pas pour parler comme Ségolène, mais pour traduire ce mélange d'illusions et de vains espoirs qui caractérisent l'action des syndicats médicaux français face à la Sécurité Sociale en faillite depuis le début des années 70

Dire que 71% des médecins ont de "bons rapports" avec les caisses équivaut à dire que 71% des médecins N'ONT QUE PEU DE RAPPORTS AVEC LES CAISSES et ne demandent pas à en avoir, et que ceux qui en ont, ne les supportent plus depuis longtemps. LES MEDECINS NE VEULENT PAS DE LA MEDECINE DE CAISSE PAS PLUS QUE DE LA JUSTICE DE CAISSE qu'on se le dise dans les ministères et à l'HAS.

Tous ceux qui considèrent, par respect de leur éthique et de leur déontologie, que "l'organisme payeur" n'est ni l'ordonnateur de soins ni le contrôleur ni le juge des médecins, SERONT DEBOUT ET RESOLUS A COMBATTRE TOUS CEUX QUI PENSENT LE CONTRAIRE.

Tout le reste du bla-bla reporté dans ce sondage est à l'avenant allant du poncif à l'approximatif en passant par l'inutile ou par l'évidence, tout en laissant de côté LE problème numéro UN de la santé en France depuis TRENTE ANS : SON FINANCEMENT structurellement INSUFFISANT .

L'affirmation selon laquelle les médecins sont dans une période de doute est un retour en arrière par rapport à la réalité..... les médecins n'ont plus aucun doute de l'incapacité de la tutelle (dont le seul terme fait sourire ou grincer des dents selon le caractère) à résoudre les problèmes rencontrés par le système de soins.
Dire que les médecins sont TOTALEMENT HOSTILES AU GOUVERNEMENT ET AU SYSTEME CONVENTIONNEL DANS LEQUEL ILS NE RETROUVENT PLUS LEURS VAINS ESPOIRS serait plus proche de la réalité.

D'ailleurs, prétendre qu'il existe un seul élément permettant de qualifier les relations des praticiens et de la Sécu de conventionnelle est de la pure langue de bois...
Une convention est par définition une démarche volontaire des deux parties (les médecins sont de fait contraints à la convention par le tarif d'Autorité) une convention doit être synallagmatique et ne pas contenir de clauses potestatives ( la Sécu change les règles et même les Lois, selon son bon vouloir...).

Dire que les médecins font confiance aux syndicats médicaux en général et à la CSMF en particulier, c'est pratiquer une autre forme de langue de bois... C'est nier la fuite périodique ou permanente des médecins spécialistes vers des associations ou des coordinations, et même vers de nouveaux syndicats comme l'UCDF tous créés en réaction à l'action syndicale "traditionnelle".

Le sondage pratiqué dans les blocs opératoire ou je travaille au moins 12 heures par jour depuis plus de trente ans, montrerait que la majorité des chirurgiens des anesthésistes et des gynécologues obstétriciens, estiment qu'ils ne sont pas représentés par la CSMF et par l'UMESPE, pas plus d'ailleurs que par leurs syndicats dits verticaux.


JFH

POURQUOI REFUSE-T-ON D'EN SORTIR


Pour répondre pour la millième fois à l'éternelle question du monopole de la Sécu : Mettre la sécu en concurrence avec les assureurs c'est la tuer dans l'esprit de ses défenseurs, bien que, si on réfléchit vraiment, ce serait peut-être LA solution pour une renaissance de la VRAIE solidarité...
En fait la Sécu n'a pas de concurrence en matière de solidarité, c'est sa mission, et- il faut qu'elle la remplisse, ce qui ne l'empêche pas d'être la solution la plus nulle en matière d'assurance.
LE problème vient de la confusion idéologique de ses missions de solidarité et d'assurance.

Les ayatollahs de la Sécu sont pour une couverture universelle sans condition de ressource pour toute la population et pour, n'importe quelle pathologie, attitude généreuse, certes, mais en échec depuis au moins trente ans par insuffisance de moyens et absence de prise en compte de l'explosion de l'offre et de la demande médicale... Actuellement force est d'admettre que le système solidaire est en train de casser ce qu'il a contribué à construire, et qu'il est solidaire de gens qui n'enont pas besoin, tout en laissant crever une fraction croissante de la population "sans droit" (voir le SAMU social).

Le système de soins français a fait longtemps figure de modèle mondial, grâce à sa volonté de distribuer sans parcimonie des moyens qu'il n'avait pas.
L'assurance maladie dite solidaire a fait illusion tant que ses déficits ont été tolérés et /ou considérés comme "structurants"... Aujourd'hui ses déficits ne sont plus tolérés, alors que la population a pris des habitudes de consommation médicale, conformes aux données actuelles de la science, et qu'elle en profite pendant 20 ans de plus que lors de la création du système, si on y ajoute la diminution constante du rapport actifs / inactifs, les problèmes du système solidaire, dont on refuse de sortir, s'expliquent totalement... La seule question qu'on peut se poser est précisément POURQUOI REFUSE-T-ON D'EN SORTIR? Et là chacun a sa mauvaise réponse... idéologique ou politique..

Le tout est de savoir qui aura le courage de siffler la fin de la "récré" car un système à plusieurs milliards d'euro de déficit annuel n'est pas viable, le faire vivre "artificiellement" nous mènera inéluctablement, soit à la fuite en avant des déficits, soit au rationnement des soins... Les tentatives de rationalisation des soins par l'HAS sont méritoires et utiles, mais probablement d'un effet "cosmétique" sur les déficits... et sans rapport avec les enjeux à venir de la santé... De plus comme l'a dit le Président de l'HAS lui-même, rationalisation n'est pas synonyme de rationnement.
Alors, même si cela ne plaît pas à tout le monde... il faut de l'argent pour la santé et il en faudra encore plus dans l'avenir DONC il faut le chercher là où il est... chez l'oncle Picsou mutualiste chez les assureurs et les banquiers, et non continuer à travailler avec, Donald Duck Sécu, le "canard boiteux solidaire" et ses acolytes "mutualistes faux culs" .

IL FAUT FAIRE DE LA SANTE UN COMMERCE HONNÊTE PLUTOT QU'UNE ESCROQUERIE MUTUALISEE, n'en déplaise à M. Davant qui est prêt à rembourser les médecines douces pour recruter des gogos et pouvoir augmenter la surface du vignoble mutualiste... La mutualité est en effet une assurance santé qui vend du pinard tout en faisant la morale à tout le monde, c'est une des raisons pour lesquelles les médecins n'aiment M. Davant qu'avec modération...

IL FAUT FAIRE REELLEMENT COFINANCER LES DEPENSES DE SANTE PAR CEUX QUI EN ONT LES MOYENS, POUR SAUVER LA SECU SOLIDAIRE DES PAUVRES.

Pour l'instant, dans une volonté forcenée de maintien du système en l'état "on" tente de gérer la pénurie STRUCTURELLE de façon de plus en plus autoritaire... ce qui bien sûr ne sert strictement à rien.
Les discussions CON ventionnelles seront B I A I S E E S et I N U T I L E S tant qu'on ne décidera pas à en finir avec la Sécu de grand-papa.

Comme nous sommes nombreux à le penser sur cette liste, la solidarité est de la compétence de la Sécu, mais la compétence en matière d'assurance maladie est "ailleurs".

Voila. (1000 è édition)


JFH (je dis toujours les mêmes choses parce qu'on m'écrit toujours les mêmes choses et que j'ai la politesse de répondre).

mercredi, novembre 19, 2008

MUTUELLE PIQUE SOUS

MUTUELLE PIQUE SOUS
Vidéo envoyée par ucdf

Trois grandes acteurs se partagent le marché de la complémentaires santé :
-- assureurs
-- instituts de prévoyance
-- mutuelles
Face aux assureurs, les mutuelles se sentent beaucoup plus vertueuses. Ce sentiment de supériorité est-il justifié ?
A partir de deux publicités télé, comparaison des pratiques des assureurs et des mutuelles.en matière de soins chirurgicaux.
Union des Chirurgiens de France, premier syndicat chirurgical français

lundi, novembre 17, 2008

CON-TROLES


La CSMF dresse bien tardivement un constat qui s'impose depuis des années.; quand elle parle du retour ???? de l'enveloppe globale , on se marre.. y a t-il jamais eu autre chose que des enveloppes globales pour les dépenses de santé même si elle sonts intenables?Depuis sa création l'ONDAM non médicalisé est une farce grossière , systématiquement sous évalué par rapport aux attentes de la population en matière de santé, et sans la moindre évaluation sérieuse des besoins de financement réel... De toute façon, ce système d'inspiration collectiviste qui a la prétention d'assister tout le monde du berceau au tombeau , sans y parvenir , et dans lequel tout le monde s'efforce de vivre au dépens de tout le monde serait mauvais même avec des moyens.; D'ailleurs il est de plus en plus mauvais tout en étant de plus en plus insoutenable financièrement..

Toutes les discussions dites conventionnelles sont biaisées depis trente ans par la volonté politique de maintenir l'Assurance Maladie dite solidaire à laquelle les français totalement CONDITIONNES se disent attachés. L gestion de la pénurie et de gérer la pénurie dénoncée tardivement pas la CSMF résulte de cette persévération diabolique


Les parties conventionnelles sont réduites à gérer une pénurie créée de toutes pièce non pas par UN gouvernement mais par TOUS les gouvernements qui se refusent depuis trente ans à remettre en cause notre prétendu modèle d'assurance maladie dite solidaire et non financée,QUI NE CESSE DE PORTER DES COUPS DE PLUS EN PLUS DURS à la qualité des soins et NE CESSE DE DESESPERER LE CORPS MEDICAL tout en se votant à elle-même toutes les vertus.
Tant qu'on refusera d'admettre, que l'Etat ne doit pas être l'assureur maladie de fait des français et qu'il est grand temps si l'on veut continuer à être solidaire des plus pauvres, de diversifier et d'élargir la ressource,on restera dans la problèmatique de la gestion de la pénurie Les bonnes âmes socialiste et mêe d'autrs aveuglent hurlent à la "privatisation" comme d'autres hurleraient au loup... en refusant d'admettre l'échec de LEUR système

C'est la CSMF et les autres syndicats accompagnateurs du système CON ventionnel qui ont inauguré il y a des années cette démarche SANS FIN

Le système conventionnel entre des particiens libéraux et un assureur qui ne fait que "tolérer" le libéralisme en général et médical en particulier ne fonctionne plus depuis longtemps et il est un peu tard pour en faire le constat même s'il est admis qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis...

Pour résoudre le problème on préconise toujours les même recettes inutiles et dangereuse comme le contrôle des soignants par l'organisme payeur par les transferts douteux consistant à
pomper du fric aux labo et aux radiologues pour le refiler aux généralistes, par le "l'intox"consistant à crier sur les toits les chiffres d'affaires bruts des chirurgiens et des anesthésistes qui travaillent 12 à 14 heures par jour ,pour justifier des blocages d'honoraire durant 15 ans, etc... Rien de tout ceci ne constitue une politique de santé... elle inciterait même les étudiants raisonnables à se dirigier vers des filières non médicales et c'est ce qui est en train de se passer..

Le recul en matière de de soins , d'accès aux spécialistes n'a rien à voir avec la pauvreté pas plus qu'avec les dépassements d'honoraires ... les ophtalmologistes et les gynécologues même en secteur 1 ont des rendez-vous à 6 mois ou 1 an et plus... et le blocage de l'accès aux spécialistes via le médecins traitants fait ses premières victimes
TOUS LES PRATICIENS EN ONT PLEIN LE CUL DE LA SECURITE SOCIALE , la fuite des cerveaux dans d'autres directions que la médecine et le "déplacage " des praticiens installés sont les sanctions I N E V I T A B L E de la pseudo politique de santé et des 21 pseudo réformes de la vache sacrée nommée sécu,il faudra bien que cela finisse par être dit en haut lieu.
La baisse de la qualité des soins via une certaine forme de démédicalisation de fait du pays va faire des victimes que même les statistiques officielles ne pourront pas cacher

LA FRANCE N'EST PLUS UN MODELE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES EN MATIERE DE SANTE CAR ELLE NE SE DONNE PAS LES MOYENS DE FINANCER CETTE AMBITION
(en a-t-elle les moyens? certains le prétendent)
et parce qu'elle s'entête dans un modèle périmé d'assurance maladie à la fois cher et inefficace

Point barre


Dr J-F HUET

vendredi, novembre 07, 2008

CHIRURGIE DEAMBULATOIRE


Nos "penseurs " de la Sécu (voir principe, de Peter...) ont trouvé une nouvelle arme pour épargner à la Sécu les deniers qu'elle n'a pas, par la promotion de la chirurgie "déambulatoire" (voir formulaire en PJ)
J'utilise ce terme par dérision comme vous vous en doutez un peu en dépit de la gravité du problème, sans même parler du DANGER qui consiste à faire sortir des amygdalectomies pour faire plaisir à l'assureur public et qui me font dire qu'on va avoir des morts, dont la responsabilité nous sera bien entendue attribuée en dépit de la constante incitation à mal faire qui nous assaille La complication administrative engendrée par les demandes préalables qu'impliquent ces mesures avec ses conséquences financières évidentes et médicales probables réussira-t-elle à sauver ce merveilleux acquis social nommé assurance maladie collective solidaire ou plus communément "Sécu" dont nous nous glorifions en choeur à grand renfort de méthode Coué? hein? NON Nonobstant le temps perdu et le coût indéniable des correspondances débiles avec les médecins-con-seils, les patients qui auront des vertiges qui vomiront ou saigneront chez eux ou pire dans la rue, parviendront-ils par leur sacrifice civique social et solidaire à sauver la merveille assurantielle et publique sus nommée ?

NON ...

Néanmoins pour éviter les malentendus Merci aux CONtrole merdical de nous faire parvenir un formulaire pour "la retransformation d'un séjour ambulatoire en hospitalisation classique" pour les cas :
-ou le patient ayant l'impression de courir des risques ne veut pas sortir
-ou le patient "qui ne va pas mal mais qui ne se sent pas bien" ne veut pas sortir
-ou le patient que la famille ne trouve "pas bien" préférerait rester pour la nuit...
-ou le patient que les infirmières "ne trouvent pas bien" "même-qu'à-notre-place-elle - hospitaliseraient" est finalement convaincu qu'il faut qu'il reste pur la nuit
-ou des modifications imprévues de l'intervention et /ou de l'anesthésie surviendraient en per opératoire
-ou des réactions imprévues à l'anesthésie et/ou à la chirurgie se produiraient en post opératoire
-saignement imprévu
-genou qui gonfle, qui fait trop mal après une arthroscopie
-malade qui n'arrive pas à pèter après une colo et que cela inquiète..
-difficultés respiratoires cardiaques hépatiques rénales, urinaires, cérébrovasculaire, digestives, vésicales rectales (et au niveau du" gésier".)..Alléguées par le patient comme étant ma-ni-fes-te-ment dues à l'intervention et nécessitant, de son point de vue autorisé, une surveillance dévouée attentive et prolongée à laquelle il a DROIT selon son statut d'assujetti-social-français-cotisant- et-dûment-mutualisé (ha mais! ...)
-où en dépit de notre bêtise crasse NOUS trouverions utile d'hospitaliser ce patient prévu en ambulatoire quel que soit l'avis préalable du médecin CONseil liste non exhaustive Alors ..? Autre formulaire ? Autre courrier explicatif ? Discussion de marchands de tapis du style" je l'ai gardé pour la nuit mais"je le ferai plus c'est promis? » Coup de téléphone au médecin CONseil à chaque fois qu'on hospitalise un patient ambulatoire?
Quoi? coua? koi ?

Dr J-F HUET

mercredi, novembre 05, 2008

APHORISMES OU PALINDROMES ?




le fonctionnaire se nourrit de l'inutilité des mesures qu'il préconise.

la dysorganisation du pays multiplie les emplois publics.

la culture du dysfonctionnement est nécessaire à l'exercice de l'incompétence collective.

les dysfonctionnements administratifs sont créateurs d'emplois, de telle sorte que plus les fonctionnaires sont inefficaces plus ils sont nombreux à l'être.

les éventuels et improbables organisateurs intelligents, qui, par hypothèse chercheraient des gains de productivité dans les administrations ont une démarche vécue comme anti-sociale...

Juste ou pas ?
Vos réactions à chaud, Merci

JFH
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