PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

vendredi, octobre 31, 2008

MUTU : FLICS OU VOYOUS


« Mutuelles et assurances accèdent plus largement aux données de santé »
Les Echos

Les Echos constatent en effet que « les mutuelles, les assurances et les institutions de prévoyance vont désormais pouvoir accéder aux données de remboursement anonymes de la Sécurité sociale ».
Le journal remarque qu’« un arrêté du ministère de la Santé, qui vient d'être publié, autorise les fédérations des 3 familles d'organismes complémentaires à accéder au Sniiram, l'immense base de données de l'assurance- maladie, […] afin qu'elles puissent mieux prévoir leurs dépenses ».
Le quotidien observe que « les associations de patients, réunies au sein du Collectif interassociatif sur la santé, sont méfiantes » et « protestent ».
Les Echos précisent que « le gouvernement a pris de multiples précautions pour éviter toute utilisation abusive des données. Il ne s'agit que des données collectives. […] L'arrêté ouvre la base informatique aux seules fédérations d'organismes complémentaires, […] pas à leurs adhérents ».
« Enfin, l'accès au Sniiram se fera par l'intermédiaire de l'Institut des données de santé, un organisme de contrôle où sont représentés l'ensemble des acteurs du système de santé, et sous l'oeil vigilant de la Commission nationale informatique et libertés », explique le journal.
Les Echos ajoutent : « Pas question que les assureurs puissent sélectionner leurs clients à l'aune des statistiques ».
« Mais ces garde-fous ne suffisent pas à rassurer le CISS », remarque le quotidien.
Le journal cite Christian Saout, président du CISS, qui déclare : « Nous n'avons aucune garantie sur la nature des données transférées ni sur la façon dont elles seront utilisées ».
De son côté, Daniel Lenoir, directeur général de la Mutualité française, indique : « Il n'y a aucun risque de sélection médicale. Cet arrêté nous permettra d'avoir des données collectives afin d'affiner nos analyses et de mieux prévoir nos dépenses ».
Les Echos relèvent que « pour les organismes complémentaires, cet arrêté n'est toutefois qu'une «première étape». Ils demandent maintenant l'accès aux données individuelles de remboursement d'un assuré en particulier, toujours de façon anonyme ».

mercredi, octobre 29, 2008

POURQUOI RENOVER ? MIEUX VAUX REPARTIR A ZERO


En quoi consisterait la rénovation de la Sécu et comment la faire fonctionner sans un système de médecine socialisée ?

Moi je n'aurais rien contre, autant être un vrai salarié qu'un faux libéral Il y cependant une chose qui me chagrine et qui est la suivante:

Pour que le système ne serait-ce qu 'humainement supportable, il faudrait des avancées démocratiques d'une telle ampleur qu'on est à peu près certains de ne jamais les constater à la Sécu.

Moi qui fréquente cette institution depuis plus de trente ans j'estime qu'elle est ancrée dans sa logique de tutelle vis à vis des professionnels de santé et d'assujettissement social de la population, et qu'elle n'est prête à partager avec qui que ce soit la gestion du système, si ce n'est de façon formelle ( genre démocratie populaire.

Pour que la Sécu soit supportable il faudrait qu'elle renonce:

1° A ses prétentions tutélaires
2° A l'assujettissement social ses ayants droits
3° A renoncer à utiliser l'agent des cotisants comme si c'était le sien
4° A cesser de se considérer comme l'acheteur des soins dispensés aux malades (ce sont les patients les acheteurs de soins pas la Sécu...)

Il faudra qu'elle accepte
1° D'être l'assureur social et rien d'autre
2° D'être un justiciable ordinaire et rien d'autre (ni flic ni magistrat instructeur, ni juge ni exécuteur de ses propres sentences)

3° De conclure avec les citoyens de vraies relations contractuelles écrites qui les mettent à l'abri des décisions administratives de circonstances Concernant leurs traitements.

Au total EN FINIR AVEC LA NOTION DE TUTELLE REDEFINIR L'ASSURANCESOCIALE SUR UNE BASE REELLEMENT CONTRACTUELLE AVEC LES PATIENTS ET NON AVEC LES PROFESSIONNELS DE SANTE L'assureur public n'a pas à gérer la santé mais simplement à la financer Je ne préconise donc pas comme certains que la santé soit co-gérée par la Sécu et les autres assureurs LES ASSUREURS SONT DE SIMPLES ORGANISMES COLLECTANT DES FONDS POUR ASSURER LE RISQUE MALADIE.

PAS DES DECIDEURS DE POLITIQUE DE SANTE PAS DES ORDONNATEURS, NI DES CONTROLEURS DE SOINS.

LES ASSUREURS ET LA SECU NE SONT PAS HABILITES A GERER LA SANTE.

ON NE PEUT PAS ËTRE JUGE ET ¨PARTIE ET ARBITRE DE SES PROPRES PROBLEMES.

IL FAUT ËTRE COMPLETEMENT BOUCHE POUR NE PAS COMPRENDRE L'IMPERIEUSE NECESSITE DE PROTEGER LES CITOYENS DES DECISIONS ADMINISTRATIVES CONCERNANT LEUR SANTE.

Seuls des praticiens LIBRES sous le contrôle de leur Ordre (rénové ...) et /ou de commissions composées d'experts INDEPENDANTS de l'Etat et des caisses d'assurances, peuvent garantir aux patients des décisions thérapeutiques objectives.

L'indépendance des médecins est aussi cruciale que celle des juges.

Cela finira peut-être par rentrer...

Le système collectivisé n'a JAMAIS donné à ses ayants droits et aux professionnels le moindre moyen de décider démocratiquement de la façon dont il DOIT fonctionner et au bénéfice de qui.

Le chemin vers une hypothétique rénovation de la Sécu est syndicalement et politiquement bouché par ceux qui pensent profiter du système actuel et par ceux qui s'en nourrissent.

Pour faire une nouvelle Sécu il faudra que la vieille meure

JFH

mercredi, octobre 22, 2008

LES ASSUJETTIS A LA SECU NE SONT PAS DES ASSURES


On ne pourra m'enlever le fait que je traite le mutuelles de "faux culs de la solidarité depuis" des années et semble-t-il à juste titre...
Il n'y a pas de différence morale établie entre les diverses formes d'assurance maladie sécu, mutuelle ou privée Il y a cependant une différence majeure qui est la suivante: LES ASSUJETTIS A LA SECU NE SONT PAS DES ASSURES au sens propre du terme quand aux " mutualisés".... ils " se font avoir comme au coin d'un bois" par leur prétendus assureurs complémentaires solidaires à but prétendument non lucratif .....
qui connaît le pourcentage "redistribué pour un euros cotisé à une mutuelle ? hummm? hein ? dites un peu pour voir.... je vous laisse trouver vous-mêmes, cela vous fera un exercice salutaire...
Dans tous les cas un bon "livret A" que l'on casse pour payer de dépenses telles que lunettes, prothèses dentaires ou depassements d'honoraires justifiés serait plus astucieux....
je suis étonné que personne ou presque ne le mentionne Cependant, le système qui consiste à taxer les "assureurs-et-les-mutuelles-qui-font- des- bénéfices" pour renflouer le système solidaire procède de la volonté affichée de NE PAS LE REFORMER .... UTILISER LES ASSUREURS COMPLEMENTAIRES POUR FINANCER CE QUE LE SECU NE VEUT PAS REMBOURSER OU POUR COMBLER SES DEFICITS EST UNE ANERIE DE PLUS une rustine de plus, doublées d'une bêtise concernant le fameux et oh! combien sensible problème du pouvoir d'achat, car les assureurs complémentaires ne manqueront pas de répercuter cette taxe sur leurs cotisants.... Il y a quelque chose d'étrange et probablement d'inavouable à vouloir taxer les assureurs complémentaires pour sauver l'assurance collectivisée,plutôt que de les laisser faire leur métier d'assureur maladie... il faudra qu'on m'explique.... je ne dois pas être assez intelligent pour comprendre... à moins que je le sois trop....

Il FAUT CONVAINCRE LES MUTUALISTES ET LES ASSUJETTIS SOCIAUX QUE:
Tant qu'on ne se résoudra pas à utiliser ces organismes compétents en terme d'assurance pour co-financer réellement au premier euro les dépenses de santé des français,"le déficit d'exploitation du système collectivisé" grandira et que tout le monde paiera les pôts cassés... en dépit de la "chasse aux médecins", en dépit des rodomontades anti-médecins de l'IGAS et de toutes celles du troupeau bêlant des imbéciles médicophobes permanents ou intermittents qui se manifestent comme ils l'ont fait de façon aussi honteuse que ridicule dans l'affaire du chirurgien prétendument malhonnête de Chalon sur Saône.

IL FAUT AUSSI LES CONVAINCRE QUE:
Les assureurs complémentaires sont depuis des lustres les "bouche-trou-de-la-sécu" soit par des taxes expressément prélevées pour combler ses déficits comme cela a été fait récemment , soit comme "prêteurs" institutionnels .... En fait, si on prend conscience que le fonctionnement de la sécu serait totalement impossible sans eux et depuis longtemps, on se demande vraiment pourquoi on ne leur donne pas un rôle direct... à qui profite la pérennisation de la gabegie , sinon à la clique syndicale qui la dirige et à ceux qui instrumentalisent la notion de solidarité dans leur campagne anti-libérale.

IL FAUT LEUR FAIRE COMPRENDRE QUE:
Peu de gens savent ce qu'est le libéralisme vrai et refusent de le voir autrement qu'à travers la définition qu'en donnent les socialistes de même que peu de gens conçoivent ce que pourrait être un libéralieme social .. ils raillent Sarkozy qui veut refondre le capitalisme comme s'il se convertissait aux thèses de ses adversaires politiques... C'est méconnaître les politiciens français de droite ,qui sont globalement plus étatistes et interventionnistes que leurs homologues des autres pays. Enfin il n'y a que les imbéciles qui confondent le libéralisme et le laisser-faire-économique..c'est le laisser-faire et la financiarisation excessive du capitalisme qui provoquent ses crises périodiques, pour des causes parfaitement connues et de plus en plus virtuelles. Il n'y a pas d'alternative crédible à la refondation du systême. Certains profitent de la crise financière pour prédire la fin prochaime du capitalisme qu'ils appellent de leurs voeux pieux et impuissants depuis des annés, en faisant référence à des théories évolutives "fumeuses" qui annoncent sa fin inéluctable,sans nous dire expressément par quoi ils voudraient le remplacer...alors en attendant des propositions alternatives crédibles pour l'organisation du commerce et de la finance mondiale, la refonte du bon vieux capitalisme libéral honni est plutôt une bonne idée... même (et surtout) si elle vient de Sarkozy...

QUE L'ON SOIT OU NON POUR LE CAPITALISME QUI S'EXERCE DEPUIS UN DEMI MILLENAIRE IL FAUT SE CONVAINCRE QUE:
Réduire la part "d'insensé" et d'irrationnel dans l'exercice de la finance mondiale est une nécessité que ni un socialiste ni un libéral sincère ne peut nier Si les socialistes pouvait y contribuer au lieu de déconner comme d'habitude cela ferait certainement avancer le "schmilblick" mais veulent-ils réellement que les choses "du capitalisme" s'arrangent? je n'en suis par certain, nombre d'entre eux préfèrent certainement le chaos dont pourrait, par hypothèse, émerger un système plus conformes à leurs idées fixes, à défaut d'être meilleur...

IL FAUT CONVAINCRE TOUS LES FRANCAIS QUE: LE SYSTEME D'ASSURANCE MALADIE POUR TOUS,NE PEUT PERDURER SANS ELARGISSEMENT ET SANS DIVERSIFICATION c'est à dire sans DELESTER l'assurance maladie collectivisée dite solidaire de tout ou partie de sa mission d'assurance pour qu'elle se loncentre à l'avenir sur sa VRAIE mission qui est en effet la solidarité Ceci est d'autant plus évident que dans les années à venir une foule de retraités par répartition, c'est à dire pauvre ,mais bien vivants pour longtemps et plus ou moins malades de surcroît, va faire irruption dans le champ de la solidarité sans la moindre assurance pour leur dépendance.. ce sera au système solidaire de faire face aux dépenses engendrées par le simple fait de leur survie et de leur existence... Notre chère (et nécessaire) sécu qui ne parvient même pas à faire face aux dépenses actuelles doit prévoir un élargissement considérable de sa mission de solidarité...elle ne pourra pas TOUT faire .. que ceux qui estiment le contraire donnent des solutions sans effets économiques secondaires catastrophiques et contre- productives.. Réduire la part "d'insensé" et d'irrationnel dans le domaine de l'assurance maladie et de la protection sociale est une nécessité qu'aucun citoyen responsable ne devrait nier tant l'impact des systèmes sociaux sur l'économie et important Retenez l'image de l'insuffisant rénal ou cardiaque de plus de 70 ans.. qu'il faut soigner parce qu'il a une espérance de vie de 10 ans.... et plus si on le traite... il faudra de l'argent pour le faire ...ou le laisser mourir "solidairement"...... ça rentre tout doucement ou non?.... La réforme ou l'horreur sur le modèle de "Soleil Vert".. il n'y a pas d'autre alternative IL FAUT NOUS CONVAINCRE NOUS MÊMES QUE:
Le temps des "rustines" est révolu pour le capitalisme comme pour la sécu.... même si cela fait chier un certain nombre de gens dans les deux camps... Il faudra des Sarkozy et des Delanoe et beaucoup d'hommes pragmatiques de sensibilités différentes et de bonne volonté pour chasser l'irrationnel de gauche comme de droite et promouvoir un libéralisme social (eh.. oui...)
Envisager le capitalisme comme étant au service d'un nouveau socialisme sans lequel il n'a pas d'avenir est plus que raisonnable, c'est aussi prendre conscience que le socialisme vrai n'a pas d'avenir sans l'apport d'un capitalisme repensé... Il n'y a pas plus d'alternative au libéralisme qu'il y en a au socialisme Je pense même qu'ils n'ont pas d'avenir l'un sans l'autre L'irrationnel serait de penser que l'antagonisme séculaire du socialisme et du capitalisme peut perdurer, la richesse qui progresserait pour une minorité au dépens d'une majorité de miséreux n'est pas une vision crédible du capitalisme, pas plus que ne l'est la vision d'un socialisme répartissant des richesses qu'il est incapable de produire ...

....mais chasser l'irrationnel il revient au galop.. c'est pour cela que je suis très inquiet...alors arrivé au terme de ma carrière médicale,j'écris, j'écris... mais le monde s'en fout trop occupé qu'il est à ressasser des conneries partisanes ou a tenter de se démerder de la sâleté quotidienne pour avoir les yeux OUVERTS .

Bonne journée ,
JFH
L'homme qui "blogue" dans le désert...et qui commence à en avoir marre

lundi, octobre 20, 2008

LES CHIRURGIENS: LE VRAI RACKET C'EST LA SECU

samedi, octobre 18, 2008

REPONSE A L'UFAL



Entièrement d'accord, pour un retour aux principes de Jules Ferry pour l'école laïque (vraiment laïque c'est à dire non politisée) permettant l'égalité des chances et à la base de l'élitisme républicain

BON... en sachant que même le maître le plus dévoué et le plus compétent ne pourra pas faire entrer tout ce qu’il veut dans toutes les têtes... Essayer d'apprendre les pièces de Molière à des zonards nécessite des préalables à l'école primaire.. en sachant qu'il y aura toujours des réfractaires qui résisteront à toutes les techniques d'enseignement. Pour ceux là il fait trouver des filières manuelles épanouissantes et utiles...
Même si l'école doit se donner d'abord le but d'enseigner le plus de chose possible au plus grand nombre, il inutile de surcharger jusqu'à un âge avancé avec des élèves que les études n'intéresseront jamais.
C'est certainement de cette façon qu'on entretient au moins une partie de l'échec scolaire
La réflexion sur l'école ne peut pas faire l'économie de la recherche de solutions pour cette population. Redonner sa noblesse aux apprentissages précoces me paraît indispensable.
Au total en finir avec une certaine forme de démagogie qui consiste à donner à tout le monde un titre de bachelier avec des examens qui ne valent même pas notre ancien BEPC...
Rappelez -vous de votre BEPC... qui état un "petit bac" à part entière et qui donnait des débouchés à ceux qui l'avaient obtenu...
L'école c'est l'ascenseur social.. Je sais. je suis monté dedans quand j'étais petit , je suis fils d'une simple employée de banque séparée de son mari.. J’ai été élevé à moitié par ma grand-mère pauvre, c'est mon institutrice qui a dit à ma grand-mère quand j'avais 10 ans, que je devrais faire des études... j'ai été boursier de l'enseignement supérieur, et j'ai fait bac + 13 Aujourd'hui, je suis forcé de reconnaître que ce serait certainement plus dur... Il faut en revenir aux anciens concepts de l'école républicaine dans l'intérêt général
Je suis donc un pur produit de l'élitisme républicain et ceci même si j'ai été enseigné de la 6è à la terminale par les Frères des Ecoles Chrétiennes dont la pensée sociale ne s'est jamais démentie durant les 7 ans durant lesquels je les ai fréquenté. ce qui explique peut-être que je sois pour la laïcité républicaine.. D’ailleurs les religieux catholiques qui m'ont enseigné, étaient souvent issus de milieux modestes et se foutaient totalement de la laïcité républicaine qu'ils ne combattaient pas.. Il y avait en plus des protestants des musulmans et même des fils d'ouvriers communistes dans mon collège catholique de Nancy ou je pense avoir eu la tête bien formée... alors pas de manichéisme à bon marché SVP... Ne remplaçons pas l'ancien pouvoir religieux d'avant 1905 par un fondamentalisme laïque politisé qui risquerait d'aboutir à la crispation des communautarismes

EN RÉSUMÉ: Je suis donc d'accord avec l'UFAL sur de nombreux points... à condition qu'elle cesse de politiser à outrance un débat qui ne doit pas l'être...
Le libéralisme dans sa définition historique est non seulement compatible avec la promotion et la liberté par le savoir, mais certainement facilitant dans ce domaine car il consiste à reconnaître la valeur des individus sans référence à leur condition sociale Si on se cantonnait au même registre bêtement militant, on pourrait dire que "l'école socialiste "c'est l'école de la "méthode globale" d'apprentissage de la lecture, celle qui fabrique des milliers d'analphabètes adultes et qui oblige les adolescents, pour des raisons démagogiques, à poursuivre un enseignement général pour lequel ils n'ont aucun intérêt, ou ne sont pas capables de l'assimiler

Pourrir tous les débats comme vous le faites (malheureusement), avec une opposition droite /gauche qui n'a pas lieu d'être, discrédite le mouvement laïque pour lequel j'ai par ailleurs de la sympathie

L'ENSEIGNEMENT N'EST PAS UNE QUESTION DE "PUBLIC OU DE PRIVÉ " MAIS UNE QUESTION DE CONTENU, ET DE SUIVI... et d'honnêteté intellectuelle de tous les instants... et c'est en fait ce qui est le plus dur à obtenir de tout le monde UFAL comprise, je le crains.

J'ai décidé de "bloguer" aussi là dessus... j'espère que mon ami Franck Bailly que je salue à cette occasion m'y aidera... car les thuriféraires de l'assurance maladie collectivisée en passe de devenir mortifère sont malheureusement les mêmes que les ''laïques" intégristes, dont certains sont responsables d'une partie des analphabètes de notre pays.


Amitiés à tous

JFH

mercredi, octobre 15, 2008

DOCTEUR MAGOUILLE ET MYSTERE FROMAGE


Recevant la lettre de l'UFAL, je vais faire un commentaire sur votre vidéo intitulée Docteur Magouille.

1° Dans tout système il y a des prédateurs et des profiteurs et je n'ai aucune indulgences pour eux.

2° Le système d'assurance maladie est une permanente incitation à la magouille il n'est basé sur aucun contrat écrit qui définirait à l'avance le panier de soins remboursables et tous ceux qui "payent" la Sécu par leurs cotisations considèrent comme un droit la prise en charge de l'ensemble de leur demande de soins. Il est inévitable que certains essayent de profiter de ce "machin" ingérable où la solidarité envers ceux qui n'en n'ont pas besoin se confond avec l'absence de prise en charge de ceux qui crèvent dans des cartons dans l'indifférence générale.

3° Les "saints just" paranoïaques comme monsieur Frémont n'envisagent pas pour autant de changer LEUR Sécu chérie et font tout pour qu'elle reste en l'état, avec sa gestion socialo-politico-idéologico-gabegique, son opacité et même comme vous le soulignez son éventuelle collusion avec les magouilleurs A propos de magouille sait on au juste combien coûte la CMU et qui en bénéficie à bon droit? J'ai anesthésié des CMU pour de la chirurgie esthétique qui ont réglé mes honoraires hors convention en espèces... facture acquittée et déclarée modérée par rapport aux tarifs "parisiens" mais très lourde pour des pauvres ou supposés tels...

4° A côté de praticiens tout à fait minoritaires qui fraudent, un certain nombre de praticiens ayant commis ou étant supposés avoir commis des "indélicatesses"envers la Sécu dont tous les jours victimes d'une justice de caisse via les Sections ordinales des Assurances Sociales véritables juridictions d'exception au service de petits tyrans locaux des CPAM qui méprisent totalement les règles du droit et notamment celles du droit à la défense Ces ayatollah du système dit solidaire montent de toute pièce des dossiers à l'encontre de praticiens qu'ils ont dans le collimateur pour faire des exemples (j'ai des noms) n'hésitant pas à les dénigrer sans jugement officiel auprès de l'ensemble de la population.

Quand on veut jouer les monsieurs propre il faut nettoyer partout... Ce n'est pas aux médecins d'avoir des conventions avec la Sécu mais au patient d'avoir un contrat avec l'assureur maladie A ce titre le système conventionnel particulièrement pervers qui sert de fondement au prétendu contrat social entre l'assurance maladie les praticiens et les malades est une insulte permanente au Droit La disproportion entre le pouvoir de la Sécu et celui des "autres" est tel que seule la résignation ou la combine tiennent lieu de moyen de défense. C'est une merveilleuse conquête sociale dans laquelle chacun essaye de vivre au dépens des autres en se démerdant comme il peut, et cela va de l'assuré au praticien en passant par le médecin conseil qui obéit à des consignes imbéciles Si la fraude et l'intention de nuire à l'assurance maladie sont difficiles à prouver c'est parce qu'aucun des "intervenant n'a le moindre contrat écrit avec l'autre.. JE CONNAIS DES MEDECINS CONSEILS ( souvent socialo-communistes) QUI TROUVENT QU'AVOIR DU VENTRE OU UN NEZ DE TRAVERS NUIT A L'EQUILIBRE PSYCHIQUE DES COTISANTS ET QU'UNE SAINE JUSTICE SOCIALE S'APPLIQUE DANS UNE PRISE EN CHARGE D'UNE INTERVENTION ESTHETIQUE PAR LA COLLECTIVITE... La chirurgie pour un tablier abdominal qui pend.. Devient remboursable à partir de quel aspect clinique? De quelle complication? Comment juger facilement et sans appel que des seins qui pendent sont gênants ou simplement inesthétiques? Qui mesure l'impact psychologique de telles difformités?

L’assureur qui les prend en charge...?

Comment penser sérieusement qu'un médecin conseil qui a partie liée avec l'assureur public (ou un autre) et qui est rémunéré par lui, puisse avoir un jugement objectif sur les indications médicales ou chirurgicales?

Encourager ces con-trôles "endogamiques" débouchant sur une justice "consanguine" à la Sécu est de l'inconscience pure et simple...

Qui a la main le directeur de la caisse ou le médecin conseil? Où est l'expertise médicale de la part de ces médecins qui prétendent juger de tout sur tout?

Comment expliquer qu'ils préfèrent les recours devant les SAS où il sont certains d'obtenir des condamnations plutôt que d'affronter les SASS ou les tribunaux ordinaires devant lesquels ils perdent beaucoup plus souvent Les accords "amiables" que vous dénoncez sont souvent d'un rapport plus sûr pour l'assurance maladie que de vrais jugements. La majorité des affaires concernent des différents "techniques" et des interprétations divergentes de la nomenclature que chacun des deux parties essayent de "tirer de son côté" sans qu'on puisse toujours définir qui est le vrai magouilleur du médecin contrôlé ou du médecin contrôleur... C'est certainement de telles considérations qui expliquent la prudente réserve des supérieurs de Monsieur Frémont... même si je lui donne raison d'attaquer si des actes non effectués ont été facturés.. Il s'agit du Ba-Ba de la fraude.. une infraction qui permet à la caisse d'obtenir la condamnation d' un médecin à coup sûr devant une SAS, je ne crois pas à la version "simplifiée" que vous présentez dans votre vidéo qui s'apparente plus à de la propagande qu'à de l'information.. En fait monsieur Frémont s'est fait "virer "par sa hiérarchie qui a désavoué son action et il tente de se réhabiliter en réglant de mauvais comptes.

1°Dans un pays démocratique régi par le Droit... L'assurance maladie devrait être basée sur un contrat écrit entre un assuré et un assureur choisi et non imposé; et pas sur un prétendu contrat social dans lequel la Sécu se pose en défenseur autoproclamé de ses affiliés, qui sont en fait assujettis sans le moindre pouvoir devant des dirigeants agissant sans le moindrs mandat effectif de leur part.

2° Il faut remettre la Sécu à sa place d'assureur social, elle n'est pas là pour définir SES infractions instruire SES procès, porter SES jugements et faire appliquer SES condamnations. Si un assureur privé en faisait le dixième vous hurleriez au scandale et vous auriez raison. Monsieur Frémont dont vous faites l'éloge est un paranoïaque qui a comme tous les gens de son espèce a un discours construit et cohérent même en dehors de la réalité. S'Il a été contredit par sa hiérarchie c'est à cause d’abus répétés de pouvoir et pour avoir "instruit " lui -même un certain nombre d'affaires au lieu de confier les dossiers à des juges et des experts indépendants. Le recours à des sapiteurs scélérats est d'ailleurs une mauvaise habitude du contrôle médical des CPAM. Je ne dénie pas à la Sécu le droit d'attaquer les médecins éventuellement indélicats, mais la façon dont elle le fait le plus souvent va à l'encontre de toutes les formes de justice démocratique, et la discrédite.

3° La plupart des conflits entre la Sécu et les médecins proviennent de l'impossibilité dans laquelle elle se trouve depuis au moins trente ans, de financer les dépenses de santé tels qu'ils se manifestent dans la population. D'autre part il est patent qu'elle ne respecte AUCUN de ses engagements conventionnels que ce soit en matière d'honoraires ou en matière sociale envers le corps médical. En 1989 j'ai choisi d'exercer en secteur 1 jugeant que je gagnais assez bien ma vie et que si la Sécu procédait à des réévaluations d'honoraires conformes à ses promesses, je n'avais nullement besoin de réclamer des suppléments d'honoraires, d'autant que sa promesse de participation à ma protection sociale (d'ailleurs minable) était liée à ma modération tarifaire... Ce qui a suivi n'a plus rien eu de conventionnel: blocage des lettres clé (K, KC) durant 15ans et blocage de la Cs durant 10 ans. De telle sorte que si je pouvais vivre correctement à la fin des années 70 en faisant 4 à 5 anesthésies par jour il en faut aujourd'hui au moins 15 pour vivre de la même façon...

4° Devant ces difficultés, ce manque de considération et de respect des engagements, le prestige de la Sécu dans le corps médical n'a cessé de décroître et ceci d'autant plus qu'elle n'a pas pu résister à la tentation d'un autoritarisme désespéré pour maintenir son monopole obsolète et inefficace.

5° La Sécu est un état dans l'Etat, un "fromage" qui a depuis longtemps sa logique propre, dirigé par une bande de syndicalistes qui ne représentent qu'une faible fraction de ses assujettis. Le pouvoir de ceux qui dirigent la Sécu serait nul dans notre société s'il ne s'accrochait pas désespérément et de façon illégitime à la gestion des comptes sociaux, qui est leur dernier bastion.

6° Au total ceux qui bénéficient réellement de ce système sont ses créanciers (que vous détestez) qui profitent de ses difficultés permanentes pour se remplir les poches d'intérêts juteux à chaque fois qu'ils prêtent de l'argent pour le renflouer. ; tous les autres en sont devenus les victimes. Amuser la galerie avec les quelques médecins magouilleurs ne saurait cacher l'action de tous les "petits" qui par centaines de milliers voire par millions fraudent l'assurance maladie, qui, avec une carte vitale bidouillée qui, en se faisant "porter pâle" qui, en se faisant balader en VSL pour rien etc... en pensant " tant que je gagne je joue... "

Même sans aucune fraude aucune erreurs, (ce qui est impossible) la Sécu serait dans les "choux" de toute façon car les conditions socio- économique et démographiques ainsi que l'explosion de l'offre et de la demande médicale dépassent de loin ses énoncés de départ..

A ma connaissance Ni Karl Marx ni les vieilles lunes auxquelles vous faites référence ne se sont exprimés sur ces vrais problèmes.

SI je n'étais pas agnostique je prierais le seigneur pour qu'il délivre la France de la Sécu et de ceux qui persistent à la défendre

Merci de m'avoir lu, comme j'ai eu la patience de le faire avec la lettre de l'UFAL à laquelle je n'avais pas demandé à être abonné, mais dont, je ne demande pas à me désabonner par esprit démocratique.

Cordialement

Dr J-F H

samedi, octobre 11, 2008

DÉFROQUONS NOUS !


Y'a quelque chose que je ne comprends pas bien dans l'argumentation de la pratique d'honoraires en fonction des différents secteurs et qui en plus me laisse à penser qu'elle prête le flanc à nos contradicteurs.

C'est la notion de temps passé pour faire correctement son boulot.

Certains S1 revendiquent le passage en Secteur 2 pour avoir le temps de faire correctement leur boulot, à ceux-là je réponds : "vous ne faites pas la médecine à laquelle vous vous êtes engagés, vous êtes en infraction avec les règles les plus élémentaires quelles soient étatiques ou ordinales".

Certains S2 justifient le montant de leurs honoraires par ce temps supplémentaire accordé à leurs patients pour faire correctement leur boulot, lorsqu'ils ne font QUE CORRECTEMENT LEUR BOULOT, ce qui devrait être le minimum quand on entend exercer dans le secteur libéral.

La réalité est que nos revendications restent principalement liées à nos légitimes revendications: avoir un revenu équivalent à celui de ceux qui pratiquent des professions demandant les mêmes compétences, les même difficultés, les mêmes enjeux, le même savoir faire et sa rareté.

Nous voulons des revenus alignés sur les autres professions libérales, en soulignant que dans les autres professions libérales, y'aurait pas mort d'hommes.

Nous pouvons à juste titre nous enorgueillir de sauver sinon chaque jour, du moins chaque semaine, la vie de nos clients, ou tout du moins la leur rendre supportable, et CELA N A PAS DE PRIX. Mais nous continuons de nous comporter comme des victimes consentantes martyres d'un persécuteur désigné, mauvaise maman sur qui nous reprochons toutes nos souffrances.

Sauf que nous ne sommes pas liés par autre chose que notre propre consentement, sans même y avoir apposé notre signature ni même avoir de contrat particulier.

C'est un peu comme l'histoire des curés qui revendiquent le droit au mariage. Rester dans le cadre mais revendiquer que l'on change les règles du cadre.

Dans cette configuration de stratégie nous n'avons aucune chance de gagner quoique ce soit, un prêtre qui souhaite se marier enlève sa soutane, il se défroque.

Alors au lieu de poursuivre inlassablement nos gémissements et lamentations en demandant à Dieux-MèreSécu de s'attrister devant notre pauvre sort ; DÉFROQUONS NOUS !
Ce sera un petit moment un peu douloureux, mais nous aurons au moins le plaisir de finir notre carrière, debout, droits dans bottes, en règle avec notre serment, et de léguer à nos enfants la médecine libérale que nous avons connu jadis.

Ainsi-soit-il

Docteur Franck Bailly

lundi, octobre 06, 2008

SECU et AMO SONT DANS UN BATEAU


SECURITE SOCIALE
&
ASSURANCE MALADIE

ne sont pas synonymes, même s'ils apparaissent confondus dans l'inconscient collectifs des Français

Le terme d' OBLIGATOIRE est subliminale ment obéré et scotomisé.

On ferait déjà un grand pas en reprenant systématiquement tous les intervenants des médias lorsqu'ils parlent de Sécu à la place de ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE

vendredi, octobre 03, 2008

EXPOSé DU PROBLèME APRèS TRENTE ANS DE TROU DE LA SéCU 21 RéFORMES INADAPTéES


Exposé du problème après trente ans de trou de la sécu 21 réformes inadaptées

CE QUE LES MÉDECINS N'ACCEPTENT PLUS :

1° LA PRISE DE CONSCIENCE TARDIVE DE LA DECONFITURE DU SYSTEME perçue par 75% des français mais PAS ENCORE ADMISE PAR TOUS LES LAUDATEURS BEATS DU SYSTEME SOLIDAIRE, QUI PERSISTENT A SE PROCLAMER LES DEFENSEURS DES PATIENTS EN FACE DES PROFESSIONNELS DE LA SANTE .


2° LES MOYENS INSUFFISANTS ET REFUS DE l'ELARGISSEMENT ET DE LA DIVERSIFICATION DE LA RESSOURCE POUR DES RAISONS IDEOLOGIQUES ET POLITIQUES.


3° LA DECONSIDERATION DE LA PROFESSION MEDICALE QUI SERT DE BOUC EMISSAIRE.


4° LA POLITIQUE CONTINUELLE DE LA CAROTTE ET DU BÂTON ENVERS LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE QUI EN ONT TOUS ASSEZ.


5° LES MENACES CONTINUELLES.


6° LES CONTRAINTES SANS COMPENSATION.


7° LA JUSTICE ADMINISTRATIVE DE CAISSE TOTALEMENT -I NA D M I S S I B L E-


8° LA BAISSE CONSTANTE DE LEURS REVENUS NETS A ASTREINTE EGALE.


9° LE BURN OUT QUASI GENERAL DES PROFESSIONNELS DE SANTE.

LE DESERT MEDICAL EST APPELE A PROGRESSER MÊME DANS LES REGIONS ANTERIEUREMENT SURMEDICALISEES (voir les délais pour l'accès aux spécialistes même dans les régions "très médicalisées") ON N' ATTRAPE PAS LES MOUCHES AVEC DU VINAIGRE LE NOMBRE DES CANDIDATS A CETTE PROFESSION BAISSE ET BAISSERA ENCORE PLUS DANS LES CONDITIONS ACTUELLES.

LE DEAL GLOBAL AVEC LES MEDECINS COMMENCE....

-PAR UNE RESTAURATION DE LEUR MAGISTERE, UNE REDEFINITION DE LEUR MISSION ET DE LEUR PLACE DANS LA SOCIETE.


-PAR LA DISPARITION DU MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE ET DE LA PENSEE SYNDICALE COLLECTIVISTE ENDOGAMIQUE ET OBSOLETE QUI L'ANIME.


-PAR LA DISPARITION DE LA JUSTICE DE CAISSE REMPLACEE PAR UNE JUSTICE RENDUE PAR DES MAGISTRATS PROFESSIONNELS INDEPENDANTS DES CAISSES COMME DE LA PROFESSION.


-PAR UN FINANCEMENT SUFFISANT DES DEPENSES DE SANTE INCLUANT L'ENTREE EFFECTIVE DE TOUS LES ASSUREURS MUTUALISTES ET PRIVES A EGALITE POUR L'ASSURANCE MALADIE EN FONCTION DE CRITERES D'ACCREDITATION DEFINIS CONJOINTEMENT PAR LES MEDECINS LES ASSUREURES L'ETAT, LES ASSOCIATIONS DE PATIENTS,ET GARANTIS PAR L'ETAT.


-PAR UNE RESTAURATION DE LEURS HONORAIRES QUI DOIVENT CESSER D'ÊTRE "INDEXES SUR LES DEFICITS" DE L'ASSUREUR COLLECTIVISE DEFAILLANT DEPUIS TRENTE ANS.


-PAR UNE RESTAURATION DU POUVOIR MEDICAL TECHNIQUE FACE A UN POUVOIR ADMINISTRATIF ENVAHISSANT QUI N'A RIEN FAIT DE BON.


-PAR UNE FORMATION DIFFERENTE DES MEDECINS ? POUR QU'ILS SOIENT APTES A GERER LES ETABLISSEMENTS DE SOINS, A MESURER LEUR PROPRE EFFICACITE ET LEUR PRODUCTIVITE => CE QUI IMPLIQUE UNE SUPRESSION, DANS LES ETUDES MEDICALES, DES MATIERES INUTILES NE SERVANT QU'A LA SELECTION, AU PROFIT DE NOTIONS DE GESTION ET D'ECONOMIE MEDICALE.


-PAR L'ARRÊT DU MODE DE SELECTION STUPIDE ACTUEL CARACTERISE PAR DES "RECALES FRANCAIS COMPETENTS" ET PAR "L'IMPORTATION "DE MEDECINS ETRANGERS AYANT ECHAPPE A LA SELECTION.


-PAR LA CULTURE DU RESULTAT PLUTOT QUE PAR CELLE DE LA PROCEDURE ET DE LA PAPERASSE.


-PAR UNE VRAIE RECHERCHE DE MOYENS POUR LA SANTE SANS A PRIORI IDEOLOGIQUE.


-PAR LE PRISE DE CONSCIENCE QUE LA SANTE EST AUSSI UNE INDUSTRIE ET UN OUTIL DE TRAVAIL POUR DES MILLIERS DE PROFESSIONNELS ET NON UNE "BONNE OEUVRE PERMANENTE".


-PAR LE VERSEMENT EFFECTIF A LA SECURITE SOCIALE DE TOUT CE QUI LUI EST DU, AFIN DE PERENNISER ET D'AMELIORER LES DISPOSITIFS SOLIDAIRES.


-PAR L'ARRET DE LA DIABOLISATION DU LIBERALISME MEDICAL QUI N'A JAMAIS ETE ANTINOMIQUE DE LA SOLIDARITE.


-PAR L'ARRET DE LA POLITIQUE SOLIDAIRE INCANTATOIRE CARACTERISEE PAR L'INSSUFISANCE DE MOYENS SENSEE ETRE COMPATIBLE AVEC L'AMELIORATIONDE LA QUALITE "SOIGNER MIEUX POUR DEPENSER MOINS" N'A DE SENS QUE POUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS UN TRAITRE MOT DE MEDECINE ; (quand on soigne mieux on remet plus de survivants dans le circuit de l'assurance maladie dite solidaire...et de la retraite par répartition toutes deux en faillite....)

sans oublier....
de prendre conscience de l'inéluctable augmentation des dépenses de santé,
de l'impossibilité de l'erreur zéro et du gaspillage zéro dans on système aussi complexe
d' en finir avec la pertinence rétrospective des prétendus experts jugeant "après coup" des dépenses inutiles
et d'avoir une vraie méthodologie pour prévoir l'augmentation des dépenses liées au vieillissement et aux succès thérapeutiques ainsi qu'aux nouveaux défis médicaux à venir...

ET SURTOUT
ARRETER DE NIER CE QUI DERANGE..
.LE PROGRES MEDICAL ET LA PREVENTION NE DIMINUENT NI LE NOMBRE DES MALADIES NI LE NOMBRE DE MALADES ILS NE FONT QU'AUGMENTER LE NOMBRE DES SURVIVANTS......

ENSUITE ....LE DEAL GLOBAL AVEC LES MEDECINS POURRA COMMENCER ......

CORDIALEMENT A TOUS.

DR J-F H

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