PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

vendredi, février 12, 2010

"On ne va pas... On fait... Et tout de suite" Nicolas Sarkozy


Monsieur le président,
Je pense que vous prenez les français et leurs médecins pour des cons.
Promettre est facile et faire vite tout de suite encore mieux. vos propositions permettront à la France d'avoir 400 médecins généralistes DANS DIX ANS. Les Français ont besoin de médecins TOUT DE SUITE.
Une bourse d'étude ça coute 6000 euros par ans, multiplié par 400 ça fait 2.400.000 € soit un bel appartement à Neuilly. Sortez du système idéologiquement obsolète de la SECU et ouvrez les vannes aux honoraires librement consentis par les clients comme à ceux qui les soignent et vous verrez vos déserts refleurir.
Je suis révolté contre votre cynisme.
Nous on ne vas pas Monsieur le président, on fait et tout de suite depuis des centaines d'années.
Plus populiste que vous, nous n'avons jamais vu depuis Poujade.
Allez vendre vos cravates dans les parapluies de vos marchés.

Neodali

samedi, février 28, 2009

UNE ARROGANCE INSUPPORTABLE


La sécu est arrogante même lorsqu'elle tente de se donner un air patelin qui ne trompe plus personne
et ceci s'explique facilement

1° Le système d'assurance maladie a été imposé par une minorité certes représentative en 1945 mais pas au point d'imposer à tous ses solutions et encore moins pour des siècles ensuite le système a été bétonné à la manière du mur de Berlin en éliminant les "mal pensants" de sa gestion
2°Il s'est imposé comme le seul existant bien que l'idéologie qui a présidé à sa mise en place soit devenue minoritaire
3°Il a organisé patiemment la dépendance de toute la population et des professionnels de santé vis à vis de lui par un système conventionnel de type carcéral
4° Il s'est présenté lui-même durant 60 ans comme le meilleur et le seul système d'assurance maladie crédible jusqu'à, la fin des temps
5°Il se présente comme le défenseur auto proclamé de ses assujettis, dans le plus pur style du "paternalisme stalinien" et ça marche encore pour bien des citoyens naïfs victimes de sa propagande usée
6°Il bénéficie du secours de la mutualité comme d'une sorte de béquille qui le pérennise tout en se nourrissant de ses insuffisances
7° Il bénéficie d'une sorte d'immunité politique et survit à toutes alternances. Bien que le Parti Communiste vivace en 1945 se réunisse pratiquement de nos jours dans une cabine téléphonique, bien que les syndicats dits ouvriers ne représentent que 7% des salariés et encore moins de tous les autres, et que, parti de cotisations patronales le financement soit désormais largement fiscalisé, personne n'a jamais contesté la représentativité dite irréfragable des quelques hiérarques cooptés qui continuent à le diriger de façon totalement illégitime

C'est son monopole qui explique son pouvoir extravagant dans notre société et son arrogance envers tout le monde
sa prétention à définir de références médicales, à définir des tarifs "indexés" sur ses déficits à intenter des procès indignes au sein des SAS
à manipuler l'appareil législatif à son gré à s'immiscer dans les contrats de Droit privé entre les praticiens et leurs établissements... Et à terme à décider qui devra être soigné comment et par qui...

Il faudrait des avancées démocratiques peu probables pour qu'on puisse considérer cette évolution comme supportable en attendant, depuis des décennies, la sécu est la reine des Lois scélérates et des procédures d'exceptions

Par chance ce système est dans la "mouise" et on peut légitimement espérer qu'il finira comme le communisme qui l'a inspiré

Ceci étant posé, la fin du communisme ne facilite guère la tache du capitalisme, même s'il n'a pas eu de mal à démontrer sa supériorité ECRASANTE au sens propre et au sens figuré. Après ses fautes, dont l'échec du système antagoniste ne peut l'absoudre, le capitalisme a maintenant une responsabilité sociale dont il ne pourra pas s'exonérer, et autre chose à démontrer que sa capacité à "fabriquer" de toutes pièces une crise dévastatrice tous les dix ans...

Enfin L'ETHIQUE doit accompagner toute transaction professionnelle ou financière...
Ou la morale et le bon sens feront un retour significatif dans les sociétés ou ce sera le chaos

Et si on commençait par l'assurance maladie ce serait un bon début.....

samedi, janvier 17, 2009

LE PERE UBU N'EST PAS MORT MAIS BANDE-T-IL ENCORE?


« Médecins : les négociations reprennent sous la menace d'une loi » - source Les Echos .

Les Echos rappellent que « les syndicats de médecins ont repris cette semaine leurs négociations avec l'assurance- maladie », avec pour objectifs de « remédier aux pénuries de médecins dans certaines zones, et limiter les dépassements d'honoraires, qui atteignent 2 milliards d'euro par an ».

Le quotidien relève toutefois que « les partenaires avancent sous la menace ».
Le journal observe qu'au ministère de la Santé, on indique que « si la négociation conventionnelle n'aboutit pas à un accord, c'est le Parlement qui prendra des mesures ».
Les Echos note que le gouvernement « juge «inévitable» de mettre en place une certaine forme de pénalité pour les professionnels qui exercent dans des zones où la densité médicale est trop importante ».
Le quotidien explique que « l'objectif est d'inciter les médecins à exercer régulièrement, une partie de leur temps, dans les zones désertées. [...] Ceux qui ne le feraient pas seraient pénalisés financièrement ».
« Inacceptable, rétorquent le SML et la CSMF. Cette dernière propose une expérience pendant 3 ans basée sur le volontariat et les mesures incitatives avant de passer à des mesures coercitives », indique Les Echos.
Le journal observe enfin que pour les dépassements d'honoraires, « les points d'achoppement ne manquent pas non plus. Les médecins redoutent des mesures qui contraindraient les professionnels du secteur 2 à rejoindre le futur secteur optionnel, où les tarifs seront plafonnés ».

Réponse :

La médecine sera peut-être sous contrainte mais pas les vocations médicales

Le système de financement post marxiste dit solidaire s'enterre dans ses contradictions et voit dans la coercition des solutions drastiques et rapides à des problèmes structurels par ailleurs non résolus comme la désertification de certaines zones du territoire... Et dont les solutions débordent largement l'organisation des soins Ce sont les conditions d'exercice qui comptent pour les médecins ainsi que des rémunérations qui correspondent aux efforts qu'ils ont consenti pour acquérir leurs connaissances, à leurs responsabilités et à leur technicité sans même parler de leur dévouement. S'ils peuvent avoir une carrière heureuse au fin fond du Cantal ils iront. S'ils vont dans un trou dans lequel ils n'auront pour partenaire que les médecins CONseils de la CPAM du coin, ils n'iront pas, quoi de plus frappé du coin du bon sens. Mais il apparaît que désormais on marche sur la tête.
TOUS les problèmes doivent être Résolus en même temps sans essayer de forcer un
paramètre ou un autre...
Après avoir donné l'illusion aux français de la prise en charge de toutes leurs demandes de soin du berceau au tombeau quel que soit le jour l'heure et la pathologie ou l'âge.
Le système de financement collectivisé a accumulé des "ardoises" qui pèsent tellement lourd sur l'économie qu'elles ne sont plus tolérables... L'inévitable sortie de ce système d'inspiration collectiviste est douloureuse à la fois pour ceux qui y ont cru trop longtemps et pour ceux qui le subissent..
Aucun médecin qu'il soit salarié ou libéral et aucun patient ne peut se satisfaire de la gestion autoritaire de la pénurie d'origine structurelle qui s'est engagée avant hier et qui se poursuit encore aujourd'hui.
J'exerce dans le cadre du secteur 1 dit conventionné et je ne demande aucun dépassement mais j'affirme que présenter les deux milliards d'euro annuels de prétendus dépassements équivaut à ne présenter qu'une partie du désengagement de l'assureur public dans les revalorisations normales et promises des honoraires notamment à ceux qui, comme moi, ont choisi le secteur 1 en 1989 ET QUI DE CE FAIT ONT ÉTÉ LES DINDONS DE LA FARCE SOLIDAIRE.

Donnons à nos détracteurs la leçon qu'ils méritent..... Chiche !
Partons à la retraite avant l'heure. Faisons autre chose, dévissons les plaques comme Franck, ou comme beaucoup d'autres, cherchons des activités hors convention, les offres ne manquent pas dans le domaine de la santé, domaine par ailleurs incontournable.

Essayez d'imaginer une société sans légistes, sans juristes, sans police, sans architectes, tous domaines respectables et respectés. Et puis essayer d'imaginer une société sans médecins libres exerçant sous la menace, c'est tout simplement Ubuesque.
Au lieu d'essayer de soulager l'humanité souffrante, bien des généralistes ont décidé de s'attaquer aux capitons aux rides et aux veinules disgracieuses de leurs patientes bien portantes.. voila vers quoi la Sécu et l'Etat nous mènent.

JFH
FB

Ps les Porsche et les Ferrari se vendent bien.....qui sont les propriétaires ?

mercredi, janvier 14, 2009

NEODALI A FERME SON CABINET EPUISE PAR LE TRAVAIL PERMANENT


Le 31 octobre 2008, neodali fermait son cabinet comme chaque soir.

Il se préparait à passer son week-end dans sa famille pour se recueillir sur ses proches, comme chaque année.

Mais cette fois, il n'a pas pu ré-ouvrir; il a du se résoudre à mettre la clé sous le paillasson.

On peut encore voir sa plaque au bas de son immeuble. Mais il a rejoint les 14% de médecins en burn-out qui au prix de leur dévouement se font critiquer de manière incessante par les pouvoirs publics et La Sécurité Sociale Obligatoire.

Il exerçait depuis 38 ans.

Nul doute que le libellé de ce genre de plaques va fleurir dans les années à venir.



lundi, décembre 15, 2008

LA SECU AVEC LES MÊMES BUTS ET D'AUTRES MOYENS.


Après avoir pris connaissance des positions anti-libérales de l'UFAL en ce qui concerne le financement du système de santé, j'y vois des actions, de la politique et pas beaucoup de propositions crédibles en ce qui concerne le financement du système qui fait défaut depuis trente ans..
Je n'aurais rien contre le système actuel s'il était financé de façon pérenne... où sont les propositions de financement? Qui bouche les trous depuis trente ans (100milliard d'euro de déficit cumulés)? Réponse: les emprunts contractés sur le marché de la finance internationale et qu'il va bien falloir rembourser un jour ou l'autre
C'est donc la finance internationale c'est à dire le capitalisme pur et dur qui permet à la Sécu et à son système solidaire bidon de faire illusion depuis trois décennies.
La Sécu à la Française directement inspirée par le collectivisme souffre comme le communisme de l'incompétence économique qui a entraîné son déclin et sa chute...

Le socialisme moderne est à inventer en laissant de côté les vieilles lunes collectivistes et la réunionnite UFALIENNE n'y changera rien car une addition est une addition pour tout le monde et les faits sont têtus.
Je répète que vous seriez plus utiles en définissant les critères d'accréditation pour l'assurance maladie qui seraient opposables à tout assureur, Sécu comprise, car de ce côté là il y a une absence de contrat évidente et rien ne protège les assurés contre les décisions administratives arbitraires concernant leur santé.

Le collectivisme et les vieilles lunes de 1946 ne mènent à rien qu'à la ruine et à la destruction du système dit solidaire.
Essayons de penser la protection sociale autrement c'est à dire AVEC LES MÊMES BUTS ET D'AUTRES MOYENS.

Nous allons dans le mur en croyant l'éviter.

Si pour éviter la prétendue "marchandisation" de la santé on va vers des dérives administratives qui biaisent tous les raisonnements médicaux et assujettissent toutes les prescriptions aux moyens insuffisants du système dit solidaire en faillite depuis trente ans, on tombe de charybde en scylla
Le système d'assurance collectivisé tel qu'il se présente aujourd'hui au corps médical et au patient est sans doute celui qui fait courir le plus de risque à tout le monde c'est "SOLEIL VERT" à brève échéance.
Les médecins ne sont plus le vrai centre décisionnel en matière de santé et l'Etat est incapable de défendre réellement les patients car il occupe la position INTENABLE d'assureur et d'arbitre des décisions de santé.. La séparation des pouvoirs exige qu'il n'en soit plus ainsi.. les assureurs doivent faire leur boulot et l'Etat garant de la santé publique doit faire le sien, en accréditant les assureurs maladie qui respectent un cahier des charges définis, et en récusant les autres...

La définition de ces critères d'accréditation est du ressort des associations... alors au lieu de déconner parlons d'assurance maladie et pas de politique antilibérale archéo-marxiste.; parlons de social et plus de collectivisation illusoire des moyens, parlons d'efficacité dans la prise en charge et dans le développement des structures.. allons chercher le fric là où il est vraiment et non pas où les fantasmes collectivistes le placent

Pensons la protection sociale autrement

jeudi, décembre 11, 2008

DE LA BONNE FORTUNE DES MEDECINS


Force est de reconnaître que le système de financement des dépenses de santé dit solidaire est en train de détruire petit à petit ce qu'il avait contribué à construire lorsque ses déficits étaient tolérés et considérés comme "structurant"
Contrairement à ce que certains pensent il ne faut pas sauver la sécurité sociale dans son état actuel car elle est depuis trente ans à la base de TOUS les problèmes que nous rencontrons
Ceux qui y ont vu un moyen "commode" de "solvabiliser" tous les citoyens quel que soit leur âge et quelles que soient leurs pathologies, n'ont oublié qu'un petit détail qui était de rendre le système fiable et pérenne au plan de ses moyens
Parti d'un système d'inspiration collectiviste destiné à financer une médecine "basique "à une population dont l'espérance de vie ne dépassait pas 63 ans, notre Sécu n'a pas su ou pu s'adapter à l'explosion de l'offre et de la demande médicale..
L'autre problème que rencontrent les médecins est d'ordre idéologique: il est devenu pratiquement indécent de gagner de l'argent en soignant ses concitoyens... Et ceci quel que soit le temps qu'on y passe et quel que soit l'investissement personnel auquel on ait pu consentir pour y parvenir.
Les mêmes qualificatifs de nantis sont attribués aux médecins salariés comme aux libéraux... Le salaire d'un urgentiste même si personnellement je le juge insuffisant, est considéré comme une fortune par rapport au SMIG... dans un pays où la "richesse" démarre à 2000 euro, et la ponction fiscale bien en dessous, et ou le système d'assurance maladie cumule 100 milliards d'euro de déficit, la prolétarisation de la médecine n'est pas une surprise... et elle devrait se poursuivre au gré de la déconfiture de plus en plus grande du système
Je pense que les médecins socialistes dont vous êtes, et tous les amoureux de la Sécu récoltent actuellement ce qu'ils ont semé.
Enfin je doute que tous les problèmes de l'hôpital public soient tous "solubles dans l'augmentation des moyens" il y a des services de chirurgie et d'urgence ou l'on se dit "surbooké" avec pas grand chose. Il faudrait se résoudre à ce que la paresse et l'incompétence ne soient plus des moteurs du recrutement au sein de la fonction publique et admettre que l'augmentation des moyens surviennent après des audits OBJECTIFS

J-F H

mercredi, décembre 10, 2008

A LA REFLEXION


J'ai beaucoup apprécié votre éditorial du panorama du médecin qui met l'accent sur l'inadéquation voire l'antinomie existant entre l'exercice libéral de la médecine et un système de financement des soins d'inspiration collectiviste

Ceci étant dit, pourquoi répéter systématiquement des phrases toutes faites sur "l'inextricable problème des dépassements non maîtrisés des honoraires" et, sur " l'inégalité d'accès aux soins qui en découle»... on dirait du Davant...
La consommation médicale des CMU est -elle réellement entravée par les dépassements d'honoraires dont on, fait si grand cas? La prétendue inégalité devant les soins par ce biais existe-telle vraiment ailleurs que dans les discours fallacieux des politiciens et des fonctionnaires de la CNAM, ainsi que dans les discours empreints de dépendance normative de ceux qui répètent ces âneries? Je suis secteur 1 mais je témoigne de la façon la plus ferme que les chirurgiens du secteur 2 avec lesquels je travaille, preneurs des dépassements "mesurés" et n'en n'imposent pas aux CMU, notamment, et que rien ne prouve que cette catégorie de patients serait en dessous du niveau moyen de consommation médicale..

Les politiciens de tous bords croient bon de fustiger périodiquement le paiement à l'acte, pour s'apercevoir qu'introduire une part de paiement à l'acte chez les médecins salariés serait finalement une bonne chose pour les inciter à travailler... En résumé : les médecins libéraux feraient trop d'actes parce qu'ils sont payés à l'acte et les médecins salariés n'en feraient pas assez parce qu'ils ne sont pas payés à l'acte... sans commentaire
La proposition du Pr Vallencien est donc intéressante à condition d'apprécier à sa juste valeur (et comment le faire) la part forfaitaire d'une rémunération dont on est incapable de bien cerner la nature les limites et les buts effectifs.

Le problème qui est en fait posé est la disparition de la NOTION même d'honoraires à laquelle se substitue chaque jour un peu plus celle de SALARIAT de fait des médecins par l'assurance maladie...
Clarifier les concepts avant de réformer serait un premier pas...
Que reste-t-il du libéralisme médical? RIEN ou a peu près...
Que reste-il de la dévotion et du quasi-sacerdoce des médecins hospitaliers salariés? PAS GRAND CHOSE pour rester poli...
Et si les deux choses étaient liées? Et si la disparition de la notion d'honoraires et de la notion de dévouement étaient deux conséquences de la disparition du magistère médical?
Les deux catégories de médecins, salariés et libéraux vivent de plus en plus mal leur exercice... et si le problème se trouvait ailleurs qu'au sein du corps médical? A la Sécu par exemple et dans le système dit solidaire en faillite virtuelle depuis trente ans, qui ne fait que "tolérer" le libéralisme en général et le libéralisme médical en particulier?

Sans même évoquer la pollution administrative de la pensée médicale et la subordination croissante des médecins à la CNAM...
Qui veut être médecin aujourd'hui et pour quelles raisons?
Qui ne veut pas le devenir et pour quelles raisons?
Répondons à ces questions avant de penser à réformer ce qui va finir par devenir un désert...

Je vous laisse réfléchir là dessus.
Dr J-F HUET
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