« Médecins : les négociations reprennent sous la menace d'une loi » - source Les Echos .
Les Echos rappellent que « les syndicats de médecins ont repris cette semaine leurs négociations avec l'assurance- maladie », avec pour objectifs de « remédier aux pénuries de médecins dans certaines zones, et limiter les dépassements d'honoraires, qui atteignent 2 milliards d'euro par an ».
Le quotidien relève toutefois que « les partenaires avancent sous la menace ».
Le journal observe qu'au ministère de la Santé, on indique que « si la négociation conventionnelle n'aboutit pas à un accord, c'est le Parlement qui prendra des mesures ».
Les Echos note que le gouvernement « juge «inévitable» de mettre en place une certaine forme de pénalité pour les professionnels qui exercent dans des zones où la densité médicale est trop importante ».
Le quotidien explique que « l'objectif est d'inciter les médecins à exercer régulièrement, une partie de leur temps, dans les zones désertées. [...] Ceux qui ne le feraient pas seraient pénalisés financièrement ».
« Inacceptable, rétorquent le SML et la CSMF. Cette dernière propose une expérience pendant 3 ans basée sur le volontariat et les mesures incitatives avant de passer à des mesures coercitives », indique Les Echos.
Le journal observe enfin que pour les dépassements d'honoraires, « les points d'achoppement ne manquent pas non plus. Les médecins redoutent des mesures qui contraindraient les professionnels du secteur 2 à rejoindre le futur secteur optionnel, où les tarifs seront plafonnés ».
Réponse :
La médecine sera peut-être sous contrainte mais pas les vocations médicales
Le système de financement post marxiste dit solidaire s'enterre dans ses contradictions et voit dans la coercition des solutions drastiques et rapides à des problèmes structurels par ailleurs non résolus comme la désertification de certaines zones du territoire... Et dont les solutions débordent largement l'organisation des soins Ce sont les conditions d'exercice qui comptent pour les médecins ainsi que des rémunérations qui correspondent aux efforts qu'ils ont consenti pour acquérir leurs connaissances, à leurs responsabilités et à leur technicité sans même parler de leur dévouement. S'ils peuvent avoir une carrière heureuse au fin fond du Cantal ils iront. S'ils vont dans un trou dans lequel ils n'auront pour partenaire que les médecins CONseils de la CPAM du coin, ils n'iront pas, quoi de plus frappé du coin du bon sens. Mais il apparaît que désormais on marche sur la tête.
TOUS les problèmes doivent être Résolus en même temps sans essayer de forcer un
paramètre ou un autre...
Après avoir donné l'illusion aux français de la prise en charge de toutes leurs demandes de soin du berceau au tombeau quel que soit le jour l'heure et la pathologie ou l'âge.
Le système de financement collectivisé a accumulé des "ardoises" qui pèsent tellement lourd sur l'économie qu'elles ne sont plus tolérables... L'inévitable sortie de ce système d'inspiration collectiviste est douloureuse à la fois pour ceux qui y ont cru trop longtemps et pour ceux qui le subissent..
Aucun médecin qu'il soit salarié ou libéral et aucun patient ne peut se satisfaire de la gestion autoritaire de la pénurie d'origine structurelle qui s'est engagée avant hier et qui se poursuit encore aujourd'hui.
J'exerce dans le cadre du secteur 1 dit conventionné et je ne demande aucun dépassement mais j'affirme que présenter les deux milliards d'euro annuels de prétendus dépassements équivaut à ne présenter qu'une partie du désengagement de l'assureur public dans les revalorisations normales et promises des honoraires notamment à ceux qui, comme moi, ont choisi le secteur 1 en 1989 ET QUI DE CE FAIT ONT ÉTÉ LES DINDONS DE LA FARCE SOLIDAIRE.
Donnons à nos détracteurs la leçon qu'ils méritent..... Chiche !
Partons à la retraite avant l'heure. Faisons autre chose, dévissons les plaques comme Franck, ou comme beaucoup d'autres, cherchons des activités hors convention, les offres ne manquent pas dans le domaine de la santé, domaine par ailleurs incontournable.
Essayez d'imaginer une société sans légistes, sans juristes, sans police, sans architectes, tous domaines respectables et respectés. Et puis essayer d'imaginer une société sans médecins libres exerçant sous la menace, c'est tout simplement Ubuesque.
Au lieu d'essayer de soulager l'humanité souffrante, bien des généralistes ont décidé de s'attaquer aux capitons aux rides et aux veinules disgracieuses de leurs patientes bien portantes.. voila vers quoi la Sécu et l'Etat nous mènent.
JFH
FB
Ps les Porsche et les Ferrari se vendent bien.....qui sont les propriétaires ?