PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

jeudi, juillet 12, 2007

SECU ET TROUDU SONT DANS UN BATEAU, TROUDU TOMBE A L'EAU...


Déficit et gaspillages,
et si la Sécu réduisait ses coûts de fonctionnement ?

Monopole public, la Sécurité sociale prélève toujours plus d’argent aux Français, et les rembourse de moins en moins bien. A ses yeux, tous gaspillent, soignés et soignants... Tous sauf elle ! Pourtant, ses dépenses de gestion en 2006 ont représenté l’équivalent du déficit 2007. Avant de nous demander plus d’efforts, que la Sécu montre l’exemple.

Il ne se passe plus d’années sans que nous soient annoncées de nouvelles mesures, douloureuses mais salutaires, pour sauver notre système d’assurances sociales. C’est à cette fin qu’ont été créées la CRDS et surtout la CSG ; que de plus en plus de médicaments sont déremboursés ; que les assurés sociaux se sont vus imposer l’obligation de passer par un médecin traitant avant de consulter un spécialiste ; et que l’on nous annonce, tantôt l’instauration d’une TVA sociale, tantôt celle de franchises à déduire des remboursements. Pourtant, le fameux « trou » ne diminue pas.

La Commission des comptes de la Sécurité sociale prévoit au contraire, pour 2007, une aggravation du déficit, qui, hors recettes exceptionnelles, sera supérieur à 10 milliards d’euros pour la cinquième année consécutive. « Jamais la Sécurité sociale n’avait connu des déficits aussi lourds sur une période aussi longue », notent les rapporteurs.

L’ampleur du déficit, ajoute la Commission, « donne la mesure de l’effort de redressement à réaliser, sous la forme d’une modération des dépenses ou d’une augmentation des recettes, pour retrouver une situation normale d’équilibre financier de la Sécurité sociale. » Décryptons. La « modération des dépenses » signifie que de nouveaux efforts seront demandés aux malades et aux praticiens. L’« augmentation des recettes », que de nouveaux prélèvements seront opérés sur les Français. Il n’est question nulle part, en revanche, de mettre un terme aux gaspillages auxquels se livre la Sécu elle-même, ni de la contraindre à réduire son train de vie. Et pourtant, si l’on commençait par là ?

Au total, les dépenses de fonctionnement du régime général ont représenté, en 2006, 10 milliards d’euros – soit l’équivalent du déficit 2007. A elles seules, les dépenses de personnels représentaient 70 % de ce total, soit 7 milliards d’euros. Instaurée voilà six ans, la carte Vitale, avait-on annoncé, devait pourtant permettre de supprimer le tiers des effectifs des caisses d'assurance maladie. Or, les effectifs de la « Sécu », tous services confondus, ont au contraire augmenté. Elle employait 179 470 personnes au 31 décembre 2004, dernier chiffre publié à notre connaissance. Sur cet ensemble le nombre des agents bénéficiant de la convention collective et titulaires d’un CDI s’élevait à 168 475 contre 160 484 en 2000. CQFD…

Et si, avant de demander aux Français de payer davantage pour être moins bien remboursés, la Sécurité sociale commençait elle-même par faire un effort de gestion ?

En contrepoint, l'avis de Michael Moore sur la situation du système de soins aux States (2 mn de téléchargement maxi)


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