PETITION CONTRE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE

samedi, mars 22, 2008

INFLUENCE DES MUNICIPALES SUR LA POLITIQUE DE SANTE




Bonjour,

En matière de politique de santé nous n'en sommes pas à une rodomontade près pour finir par les éternels discours éculés sur un système dit "solidaire" non financé et un système conventionnel en panne depuis au moins trente ans.
Sauf imprévu de taille, on assistera une fois de plus à la tentative de sauvetage d'un système hérité du communisme et mis en place par le général de Gaulle sous la pression de ces derniers à la fin de la 2è guerre mondiale.

La résistance des syndicats "dits ouvriers" et "dits représentatifs " à toute réforme d'inspiration libérale est forte dans ce domaine et explique certainement la stagnation des idées et l'impossibilité des réformes.

Ceci est d'autant plus certain que personne n'ose encore toucher aux "fondamentaux" qui sont à la base de ce système pour ce pas risquer des revers électoraux. Pour ne pas risquer de tels revers il faut mettre les assureurs privés sur un pied d'égalité avec la Sécu en leur donnant le même cahier des charges avec des critères d'accréditation bien définis Elargir et diversifier les ressources de l'assurance maladie est aujourd'hui une impérieuse nécessité.

Des campagnes d'information du public doivent être engagées par les professions médicales dans ce sens et la pression doit être mise sur les autorités pour
imposer des réformes dans ce sens... En sachant que la population est dans la crainte d'un "vide social" supposé intervenir après de telles réformes. Il convient donc en premier lieu de la rassurer.

Par ailleurs, en l'absence d'une redéfinition des rapports entre les médecins et les caisses d'assurance maladie on peut craindre une guerre permanente et stérile entre les autorités de tutelle et le corps médical autour de l'organisation d'une pénurie d'origine structurelle, incurable, dans laquelle chacun essayera de survivre aux dépens des autres... Avec tout ce que cela implique de références médicales de circonstances, de limitations administratives de l'offre médicale de fermetures de centres de soins de proximité, de lits de médecine et de chirurgie sous des prétextes fallacieux..

Soit la casse de tout ce que le système solidaire avait réussi à faire à coup de déficits "structurants" sans même parler de la désaffection des jeunes pour les métiers de santé.

Le fait d'en arriver là uniquement pour garder un système de financement collectivisé qui ne fonctionne plus depuis longtemps, serait totalement déraisonnable
Sans renier le passé et sans vider le bébé avec l'eau du bain, nous devons donc utiliser notre culture de l'assurance maladie héritée du système solidaire
pour bâtir un système de financement libéral, suffisamment et intelligemment régulé pour rester social.

Nous ne voyons pas comment des résultats d'élections locales logiquement perdues en la circonstance, pourraient nous exempter de telles réformes.
L'échec du gouvernement actuel dans ce domaine s'additionnant à ceux des gouvernements précédents n'est dans l'intérêt de personne et chacun quelles que soient ses idées doit oeuvrer pour une vraie réforme du système :

  1. Mettre tous les assureurs français et même européens sur un pied d'égalité en matière d'assurance maladie par le biais de contrats multirisques incluant la maladie voire l'épargne retraite
  2. Définir de critères d'accréditations garantis par l'Etat dans le domaine de l'assurance maladie pour en préserver le caractère social
  3. Les mécanismes solidaires financés par les impôts devant être gérés par l'Etat

Bien cordialement à tous


JFH & BF
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